Élections: La sénatrice Marina Carobbio entre à l’Exécutif tessinois

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ÉlectionsLa sénatrice Marina Carobbio entre à l’Exécutif tessinois

Les Tessinois se rendaient aux urnes dimanche pour renouveler leurs autorités. L’élection de la conseillère aux États socialiste permet ainsi à une femme de revenir au gouvernement après huit ans d’absence.

Christine Talos
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Christine Talos
Marina Carobbio va donc quitter la Coupole fédérale pour siéger au Gouvernement tessinois.

Marina Carobbio va donc quitter la Coupole fédérale pour siéger au Gouvernement tessinois.

© Jean-Paul Guinnard/VQH

Les Tessinois se rendaient aux urnes dimanche pour renouveler leurs autorités cantonales. Et selon la 2e projection réalisée par Adhoc Informatica pour la RSI, la conseillère aux États socialiste Marina Carobbio Guscetti semble bien partie pour faire son entrée au gouvernement. Elle remplace le sortant du PS Manuele Bertoli.

Pour rappel, la Tessinoise, médecin de profession, a été présidente du National en 2018-2019. Elle siège toujours sous la Coupole fédérale en tant que conseillère aux États depuis décembre 2019. Elle ne sera que la 4e femme à entrer au gouvernement et la première depuis huit ans.

Les sortants en passe d’être réélus

Quant aux autres conseillers d’État en place, Christian Vitta (PLR), Claudio Zali (Lega), Norman Gobbi (Lega/UDC) et Raffaele De Rosa (Le Centre), ils sont tous réélus.

En ce qui concerne les partis, les résultats définitifs marquent une chute des socialistes et des Verts, qui sont dépassés par le Centre.

Les résultats du Grand Conseil devraient être connus lundi.

Peut-être deux femmes au Conseil d’État lucernois

À Lucerne, où on renouvelait aussi dimanche les autorités cantonales, les deux sortants Reto Wyss (Centre) et Fabian Peter (PLR) ainsi que Michaela Tschuor (Centre) et Armin Hartmann (UDC) occupent les quatre premières places dans la course au Conseil d’État.

Viennent ensuite Ylfete Fanaj (PS), bien devant Claudia Huser (PVL), Andrea Kaufmann (Jeunes du Centre) et Christa Wenger (Verts). Ces femmes se battent pour le siège de Marcel Schwerzmann (sans parti), qui se retire. Elles tentent aussi de faire leur retour à l’Exécutif qui est un bastion masculin depuis 2015.

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