Un hélicoptère d’Air Zermatt s’est écrasé au Mont Rose 

Actualisé

ValaisMont Rose: l’hélicoptère d’Air Zermatt a été plaqué au sol

Ce mardi matin vers 7h45, un appareil de la compagnie valaisanne a percuté le massif. Les cinq personnes à bord sont toutes indemnes.

Evelyne Emeri
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Evelyne Emeri
Sous l’effet du choc, l’hélicoptère s’est renversé sur son flanc droit. Il est totalement détruit.

Sous l’effet du choc, l’hélicoptère s’est renversé sur son flanc droit. Il est totalement détruit.

Police cantonale valaisanne

Un hélicoptère de la compagnie valaisanne Air Zermatt s’est crashé ce mardi matin vers 7h45 dans le massif du Mont Rose (VS), près de la frontière italienne, a révélé La Stampa et AostaSera.it. Selon la police cantonale valaisanne, les cinq passagers à bord sont sains et saufs. Il s’agissait d’un transport d’ouvriers, affirme-t-elle.

L’appareil s’est écrasé à une altitude d’environ 4500 mètres dans la région du col Gnifetti, juste en dessous de la cabane Margherita, le plus haut refuge alpin d’Europe. Les forces de l’ordre valaisannes ont également confirmé une intervention rapide des secours sur le site.

«Pris dans un vortex»

Air Zermatt précise que leur hélicoptère de type Ecureuil a été plaqué au sol. «Il a été pris dans un vortex alors qu’il était en phase d’atterrissage et a chuté lourdement», explique Philipp Perren, président du Conseil d’administration de la compagnie aérienne. Autrement dit, «l’Ecureuil aurait décroché en raison d’un tourbillon (ndlr. vortex ring state/anneaux tourbillonnaires) qui a bloqué le rotor et provoqué une perte de portance, nous détaille un expert qui s’est rendu sur place. Dans ces circonstances, il devient impossible de sortir de la turbulence.»

Des glaciologues

Le pilote et l’assistant de vol ne sont pas blessés. Les trois autres occupants, des glaciologues, sont également indemnes. Tous ont été évacués en plaine à bord d’un autre aéronef. Le Service suisse d’enquête de sécurité (SESE) a été alerté de cet accident et mènera les investigations techniques afin de déterminer les circonstances exactes. Le Ministère public de la Confédération (MPC) est, quant à lui, en charge du volet pénal conjointement avec la police valaisanne. 

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