Football: Denis Zakaria: «On s’est fait bouffer par Israël»

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FootballDenis Zakaria: «On s’est fait bouffer par Israël»

Le milieu de terrain genevois de l’équipe de Suisse peine à trouver des explications après le nouveau match nul (1-1) concédé mercredi.

Valentin Schnorhk Felcsut (Hongrie)
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Valentin Schnorhk Felcsut (Hongrie)
Denis Zakaria (à droite) et la Suisse ont eu beaucoup de peine en deuxième mi-temps contre l’Israël de Goldberg.

Denis Zakaria (à droite) et la Suisse ont eu beaucoup de peine en deuxième mi-temps contre l’Israël de Goldberg.

AFP

Mais comment va cette équipe de Suisse? Comment parvient-elle à concéder quatre matchs nuls en cinq matchs face à des adversaires largement à sa portée, le dernier en date mercredi contre Israël (1-1)?

Denis Zakaria n’a pas forcément de réponse à apporter. «L’équipe, ça va, mais quand tu fais quatre matchs nuls comme ça, c’est compliqué, soupire le Genevois. Ce ne sont pas des résultats que nous attendons de nous. Ces buts encaissés en fin de match, il faut que ça s’arrête.» Difficile de mettre des mots sur une faillite.

«Nous sommes frustrés, ajoute Yann Sommer. C’est énervant. Nous devons réfléchir à comment cela peut arriver, se répéter. On manque sans doute de concentration à certains moments. Mais ça ne doit pas arriver.» Surtout, ces scénarios se répètent. Alors, plus rien n’est anecdotique.

Il peut y avoir plusieurs explications à ces naufrages répétés. Lesquelles? Zakaria fait lui seulement le constat de ce qu’il s’est passé contre Israël: «Notre deuxième mi-temps a été catastrophique, lâche le milieu de Monaco. On s’est fait bouffer par Israël. Et il est dur d’expliquer pourquoi.»

Deux finales à jouer

Sommer, lui, tente d’ouvrir des pistes: «Nous avons fait beaucoup d’erreurs, nous avons aussi perdu notre calme», évoque le portier de l’équipe nationale. En l’état, il s’agirait surtout de trouver des solutions, histoire que cela ne se produise plus, que la Suisse s’évite l’affront de manquer la qualification à l’Euro 2024.

«Il n’est jamais bon de se faire du souci»

Yann Sommer, gardien de l’équipe de Suisse

«Tout le monde doit faire un peu plus, surtout dans ces fins de matchs où nous sommes fébriles, soutient Zakaria. C’est à nous, les joueurs, de faire mieux que ça, d’être bien meilleurs.» Cela passera par l’analyse, explique-t-on dans le camp de l’équipe nationale. Seulement? Pas d’introspection plus profonde? Personne ne se fait plus de souci que ça?

«Il n’est jamais bon de se faire du souci», balaye Sommer. Et d’ajouter: «Nous avons maintenant deux finales à jouer.» La première samedi contre le Kosovo à Bâle. Pour celle-ci, Xherdan Shaqiri, volontairement préservé par le staff de l’équipe de Suisse pour cette rencontre Israël devrait être à disposition. Pareil pour Nico Elvedi, qui avait eu une petite alerte musculaire à la veille du match.

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