Coupe du monde féminine 2023Pour la presse espagnole, la Suisse est «l’adversaire le plus faible»
Avant le 8e de finale contre les Helvètes, les médias espagnols ne semblent pas avoir de doute sur l’issue du match.
- par
- Emmanuel Favre
Au lendemain de la vertigineuse défaite essuyée lundi à Wellington devant le Japon à l’issue du troisième et dernier duel de la phase de groupe de la Coupe du monde féminine (4-0), la presse ibérique balance entre un zeste d’incompréhension - pourquoi tant d’apathie? - et d’optimisme.
Cette confiance est motivée par l’identité de l’adversaire qui se dressera sur le chemin de la joueuse étoile Alexia Putellas et de ses coéquipières samedi à 7 h (heure suisse) en 8es de finale à l’Eden Park d’Auckland.
La Suisse.
«Nous allons affronter la Suisse en huitièmes de finale, l’adversaire a priori le plus faible», écrit «Marca». Qui ajoute: «On aurait signé pour jouer contre la Suisse. Mais pas pour la manière d’y arriver.» Une allusion faite au non-match livré contre les Japonaises. Une réalité que le sélectionneur Jorge Vilda a affronté en utilisant la méthode Coué: «Je suis sûr que nous allons canaliser la colère et la rage qui nous habitent aujourd’hui et que nous allons gagner contre la Suisse.»
«Sport» est plus mesuré et accorde une once de crédit aux Helvètes en consultant le classement. Pour mémoire, les joueuses de Inka Grings ont terminé à la première place du groupe A sans connaître l’amertume de la défaite.
«Ce ne sera pas un adversaire facile pour l’équipe espagnole, puisque les Suisses n’ont encaissé aucun but dans toute la phase de groupes, note le quotidien. L’équipe de Suisse a un bloc défensif très compact, même s’il est également vrai qu’elle a des problèmes devant le but, avec seulement deux goals marqués lors des trois matches.»
Un fait qui n’effraie pas la milieu de terrain Aitana Bonmati dans «AS»: «Je ne suis pas habituée aux grosses défaites. Mais ce type d’événement a aussi la faculté de nous rendre plus fortes et meilleures. Il nous fera réfléchir afin d’aborder le prochain match d’une manière différente. Voyons le côté positif.»