Football: NE Xamax se maintient et dit au revoir à Raphaël Nuzzolo

Neuchâtel Xamax a sauvé sa place en Challenge League samedi. Sachant tout ce qui a précédé cette saison, écrire que les Neuchâtelois ont réussi leur sortie face au 5e de Promotion League, Rapperswil, serait un peu surfait. Malgré une très jolie seconde mi-temps (3-0 score final, 6-1 sur les deux matches). En revanche, si l’on se concentre sur l’hommage que la Maladière a offert à Raphaël Nuzzolo pour la der’ de la légende rouge et noire, alors là, oui: Xamax a réalisé quelque chose de formidable de sa soirée.

De l’arrivée décalée du buteur au moment de l’apparition des deux équipes sur le terrain au tifo grandiose de la Tribune Neuch’, en passant à la vidéo «best of» diffusée sur l’écran du stade, tout prêtait à se faire assaillir de frissons. Sans trop savoir où donner de la tête, tellement l’homme aux plus de 600 matches en Ligue nationale et ses diverses versions se trouvaient partout en même temps.

C’est pourtant avec un Raphaël Nuzzolo sur le banc au coup d’envoi (il est entré à la 75e) que les Xamaxiens ont dû finir le boulot dans ce barrage, après avoir remporté le duel du Grünfeld mercredi (3-1). Uli Forte avait choisi les onze hommes à qui reviendrait en priorité la périlleuse mission de maintenir Neuchâtel en deuxième division et le technicien s’y est fié, appelant le même onze que trois jours plus tôt.

À la Maladière, il fallait donc être là avant le match et ne pas partir trop vite à la buvette à la pause. Le fait majeur de la première période ayant fait son apparition à la 45e. Moment choisi par Danilo Del Toro pour armer un coup franc sur la latte, avant qu’un ciseau de Soumaila Bakayoko ne vienne mourir sur le poteau (son but aurait probablement été annulé pour un pied trop haut).

Dans un stade mieux garni qu’à l’accoutumée qui voulait profiter d’un des rares bons moments de la saison neuchâteloise, c’est Mats Hammerich qui a eu la bonne idée d’expédier tout suspense restant à la 58e (1-0). Avant que Danilo Del Toro ne réussisse un très joli geste technique pour piquer son ballon sur le poteau (rentrant cette fois!) de Diego Yanz. Et qu’Aimery Pinga n’ajoute son nom à la liste des buteurs. 3-0. Tout est mal qui finit bien.