Hockey sur glaceQuadruplé de Glauser au LHC: «Et je n’ai tiré qu’une fois au but!»
Le défenseur lausannois a inscrit quatre buts au cours de la seule troisième période, jeudi soir face à Lugano (8-4). Fou!
- par
- Jérôme Reynard
Andrea Glauser, félicité ici par son coéquipier Damien Riat.
Pascal Muller/freshfocusAprès les huit points personnels de Jason Fuchs mardi face à Langnau (8-2), les huit buts marqués par des défenseurs jeudi contre Lugano (8-4). Certains joueurs du Lausanne HC ne font pas les choses à moitié, cette semaine. A propos de la dernière soirée en date, on pense à Martin Gernat et ses trois réussites, mais surtout à Andrea Glauser, auteur d’un quadruplé au cours de la seule troisième période.
Ou comment faire passer son total saisonnier de trois à sept réalisations en 10’18 de jeu. «En plus, je n’ai tiré qu’une fois au but», notait le successeur de Petteri Nummelin (Davos/2000), de Patrick Sutter (Lugano/2001) et de Julien Vauclair (Lugano/2006) après la rencontre.
En dehors de son tir puissant (51e 7-4) et de sa déviation du bout de la crosse (42e 5-2), le No 96 des Lions a pu compter sur la complicité du Luganais Mirco Müller (deux buts inscrits contre son camp; 41e 4-2 et 50e 6-3), alors qu’il cherchait la passe décisive. «J’ai eu de la chance», concédait Glauser en se marrant.
Son coach avait le sourire aussi. «On a suffisamment demandé aux défenseurs de tirer sur la cage depuis le début de la saison», lâchait John Fust sur le ton de la boutade. C’est que les arrières lausannois viennent de marquer douze des seize dernières réussites de leur équipe.
«On est devenu un groupe. Si tu veux gagner un championnat, c’est ce qui compte.»
«On peut remercier les attaquants, qui font le travail devant le but adverse, en particulier Damien Riat, excellent dans ce registre, complimentait Glauser. Ce n’est pas en envoyant un missile que tu as le plus de chances de trouver la faille. Il faut surtout que le job pour masquer le gardien soit bien fait, que le tir soit pris de manière intelligente et qu’il y ait de la réussite pour que le puck ne touche personne.»
Une chose est certaine: intense, travailleur, uni et désormais renforcé par un joueur de centre qui semble apporter un nouvel équilibre dans l’alignement (Andy Miele, 3 assists jeudi soir), le LHC est sur la bonne voie. «On a bien bossé durant la pause olympique, expliquait encore Andrea Glauser. On est devenu un groupe. Si tu veux gagner un championnat, c’est ce qui compte. A nous de rester ensemble.»