France: Cote d’alerte dans des hôpitaux et cliniques de Savoie et de l’Ain

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FranceCote d’alerte dans des hôpitaux et cliniques de Savoie et de l’Ain

Dix établissements ont activé le «plan blanc» en raison de la triple épidémie (bronchiolite, Covid, grippe) affectant «notamment» les services d’urgence.

Photo d’archives de l’entrée de la maternité de l’Hôpital de Chambéry, dans les Alpes françaises, le 8 janvier 2014.

Photo d’archives de l’entrée de la maternité de l’Hôpital de Chambéry, dans les Alpes françaises, le 8 janvier 2014.

AFP

Dix hôpitaux et cliniques de Savoie et de l’Ain ont annoncé jeudi l’activation du «plan blanc», en raison notamment de la triple épidémie (bronchiolite, Covid, grippe) affectant «notamment» les services d’urgence, une décision qui conduit à «déprogrammer partiellement» certaines interventions. «Depuis une dizaine de jours, les hôpitaux du territoire Savoie-Belley font face à une importante tension, touchant notamment les services d’urgence», indiquent ces 10 établissements (9 hôpitaux et une clinique) dans un communiqué.

Le «contexte épidémique (bronchiolite, Covid, grippe)» entraîne «une forte tension sur les lits et les ressources humaines, majorée cette semaine par une moindre disponibilité de la médecine de ville», qui se traduit par «des temps d’attente importants aux urgences, parfois supérieurs à 10 heures, et des difficultés pour hospitaliser les patients en médecine».

Déprogrammation d’opérations

Face à cette situation, ces établissements – 9 en Savoie, dont l’Hôpital de Chambéry, et un dans l’Ain – se voient donc «contraints de déclencher le plan blanc territorial». «Ceci signifie» qu’ils «vont déprogrammer partiellement, de façon ajustée et adaptée à la réalité de chaque établissement, leurs activités de chirurgie et de médecine programmée (sans perte de chance immédiate), afin d’absorber l’afflux de patients aux urgences et de libérer des lits dans les services», expliquent-ils dans ce communiqué commun. Cette mesure s’appliquera jusqu’au 3 janvier, date à laquelle elle sera «réévaluée». L’Agence régionale de santé (ARS) n’était pas immédiatement joignable pour commentaire.

En déplacement mercredi à Annecy, le ministre de la Santé, François Braun, avait évoqué une «semaine de tous les dangers» pour le système de santé, face à cette triple épidémie. Il avait loué cependant la «mobilisation des personnels absolument complète», faisant que «le système arrive à tenir».

(AFP)

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