Bienne: Filiale de La Poste, Presto veut licencier 48 employés

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BienneFiliale de La Poste, Presto veut licencier 48 employés

La société veut se séparer dès avril d’une partie de son personnel de distribution matinale de journaux et du magazine Consumo dans la région biennoise.

Quelque 48 personnes vont perdre leur emploi chez Presto.

Quelque 48 personnes vont perdre leur emploi chez Presto.

Syndicom

Mauvaise nouvelle pour les employés de la société Presto Presse-Vertriebs AG. Cette filiale de La Poste distribue les quotidiens et journaux dominicaux en abonnement. Mais elle va devoir se séparer de 48 collaborateurs dans la région biennoise, ce qui représente 8,5 postes à plein temps, ceci dès le 1er avril, a indiqué La Poste mercredi dans un communiqué.

«La situation économique actuelle difficile, la dégradation du climat de consommation, le recul continu des journaux imprimés ainsi que la hausse des prix du papier et de l’énergie» ont des répercussions sur Presto, qui distribue de moins en moins de journaux, écrit le géant jaune. «Ce contexte difficile oblige l’entreprise à s’adapter aux nouvelles circonstances pour pouvoir continuer à assurer la rentabilité de son activité».

«Pas économiquement viable»

Mais surtout, depuis septembre, Presto distribue le magazine publicitaire «Consumo» pour Bienne et ses environs lors d’une tournée spéciale en journée. La société avait remplacé au pied levé une autre filiale de la Poste qui n’est plus active dans la région. Expérience faite, cette solution n’est à terme «pas économiquement viable», explique La Poste. À l’avenir, c’est le géant jaune qui distribuera le magazine dans la région de Bienne, comme c’est déjà le cas ailleurs.

Le personnel de Presto concerné a été informé de la situation ce mercredi. La société a lancé une procédure de consultation pour donner la possibilité au personnel de soumettre des propositions visant à éviter les suppressions d’emplois prévues. Les collaborateurs ont jusqu’au 31 janvier pour s’exprimer. Ils sont soutenus par le syndicat Syndicom qui a exigé un «plan social progressiste et des solutions acceptables».

(cht)

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