FranceIl meurt après une injection d’insuline, sa conjointe inculpée
L’homme avait dit à sa femme que son diabète était une «maladie bénigne», elle lui a injecté une dose du traitement pour qu’il soit en hypoglycémie. Il est décédé quinze jours plus tard.

Diabétique, la femme a déclaré «avoir injecté volontairement de l’insuline à son compagnon sans que celui-ci ne s’y oppose», afin de lui «montrer ce que ça fait d’être en hypoglycémie».
photo d’illustration REUTERSEn France, une femme a été inculpée après avoir administré de l’insuline à son conjoint pour lui «montrer ce que ça fait d’être en hypoglycémie», a indiqué, jeudi, le Parquet. Fin juillet, cette femme de 59 ans résidant à Glomel, dans les Côtes d’Armor, en Bretagne, a reconnu avoir administré, un soir, ce produit à son conjoint. Resté inconscient le lendemain, il avait été hospitalisé et était décédé une quinzaine de jours plus tard, selon le Parquet.
La femme, diabétique, a confirmé «avoir injecté volontairement de l’insuline à son compagnon sans que celui-ci ne s’y oppose», afin de lui «montrer ce que ça fait d’être en hypoglycémie», puisque celui-ci lui avait indiqué que le diabète de type 1, insulinodépendant, était une «maladie bénigne», relate le Parquet.
Elle a été inculpée, avant même le décès de l’homme, pour «tentative de meurtre sur conjoint». Cette femme avait déjà été condamnée «pour des faits de violences aggravées dans un cadre conjugal», précise encore le Parquet.