ValaisFestival interrompu à cause d’un accident de la route
Dans la nuit de vendredi à samedi, à Botyre/Ayent, une voiture a dévalé le talus, entraînant la mort d’un Valaisan de 26 ans. La route a dû être fermée pendant plusieurs heures. Le festival Bout des Cimes a dû être interrompu.
L’homme de 24 ans qui était aussi dans la voiture accidentée, a, lui, été emmené en ambulance à l’hôpital de Sion.
Police cantonale valaisanneSamedi, vers 3h du matin, une personne a perdu la vie dans un accident de la circulation à Botyre/Ayent, dans le canton du Valais, indiquait, samedi, la police cantonale valaisanne dans un communiqué. Deux hommes de 26 et de 24 ans circulaient à bord d’une voiture sur la route du Rawyl, du télésiège des Rousses en direction de Botyre. Au lieu-dit «Sé des Samarins», peu après un tunnel, la voiture est sortie de la route, pour une raison que l’enquête devra déterminer.
L’auto a dévalé le talus sur plus de cent mètres avant de s’immobiliser contre un arbre. L’homme de 24 ans a pu regagner la route. Il a été pris en charge par un automobiliste, arrivé fortuitement sur les lieux. Il a été médicalisé puis acheminé par les ambulanciers à l’hôpital de Sion. Le médecin du SMUR sur place n’a pu que constater le décès du deuxième homme, un Valaisan âgé de 26 ans domicilié dans le Valais-Central.
Festival de musique interrompu
L’accident a eu des conséquences pour la première édition du festival de musique Bout des Cimes, situé aux Rousses. Cette route, unique accès au site de la manifestation, a été bouclée la journée de samedi. «Nous avons reçu l’ordre de la police d’interrompre le festival», a déclaré dimanche un des trois organisateurs de l’événement.
Les mesures de prévention semblaient pourtant toutes réunies. «Nous avons rappelé aux festivaliers que la route était dangereuse. Durant la soirée de vendredi, au micro, nous avons plusieurs fois demandé aux gens qui avaient bu de l’alcool de ne pas reprendre le volant, mais de dormir sur place, au camping gratuit qui avait été aménagé spécialement pour l’occasion, énumère l’organisateur de la manifestation valaisanne. En plus des Samaritains, des pompiers et des agents de sécurité, des bénévoles chargés de faire de la prévention étaient présents sur le site. Toutes les mesures ont été prises.»
Il poursuit: «Malgré toute la bonne volonté pour éviter le pire, certains événements échappent, malheureusement, au contrôle de chacun. Cet accident a bouleversé toutes les personnes présentes. Nous compatissons envers les proches des victimes de ce drame», ajoute-t-il. «Même pour des gens qui ne boivent pas et qui ont, comme moi, l’habitude de conduire en montagne, descendre cette route la nuit, ça reste super dangereux. Cette histoire est tout simplement tragique…», confie une festivalière, qui a elle-même renoncé à passer la nuit sur le site au vu des basses températures.