Hockey sur glaceFR Gottéron n’est plus qu’à un succès des demies
Les Fribourgeois ont pris le large dans la série (3-1). Le LHC, dont le power play a une fois de plus été inexistant, s’est sabordé tout seul sur sa patinoire jeudi (défaite 1-4).
- par
- Cyrill Pasche Lausanne
Fribourg-Gottéron n’est plus qu’à un succès des demi-finales des play-off grâce à sa victoire 1-4 jeudi à la Vaudoise aréna. Le Lausanne HC, pourtant bien parti dans la rencontre, a craqué lors d’une deuxième période bouclée sur le score de 1-4 en faveur des Fribourgeois.
C’est désormais 3-1 dans la série et les Dragons peuvent se hisser dans le dernier carré s’ils remportent la cinquième manche samedi sur leur patinoire (20 h).
Le LHC encore trahi par son power play
Le power play, toujours le power play! Le jeu de puissance – ou d’impuissance dans le cas du LHC – a une fois de plus été la clé d’une confrontation remportée par FR Gottéron, l’équipe la plus habile dans cet exercice. Les Dragons s’en sont servis pour ouvrir la marque à cinq contre quatre grâce à Julien Sprunger (22e, 0-1). Sur le banc des pénalités? Le futur attaquant de Gottéron, Christoph Bertschy, coupable d’une interférence sur le gardien Reto Berra.
Menés 0-2 suite à un but signé Sandro Schmid (26e), les Lions ont repris espoir lorsque ce même Schmid a involontairement glissé le puck dans le mauvais but (29e, 1-2). Redynamisés par ce «but gag», les Vaudois ont obtenu dans la foulée l’opportunité d’égaliser en supériorité numérique. Mais comme cela a été le cas depuis le début des play-off (0 but), les joueurs de John Fust se sont une fois de plus emmêlé les pinceaux. Pire: au lieu de revenir à la hauteur de Gottéron, ils ont encaissé un troisième coup de massue avec un homme en plus sur la glace.
Andreï Bykov, en échappée, n’a laissé aucune chance au gardien Tobias Stephan (34e, 1-3). L’attaquant des Dragons avait déjà fait le même coup lors du premier acte de la série, en infériorité numérique également.
Jeudi, le LHC s’est sabordé tout seul. Et si la série devait se terminer samedi déjà à Fribourg, John Fust et ses joueurs ne pourront en vouloir qu’à eux-mêmes: les unités spéciales sont tout simplement catastrophiques.