Canton de VaudUne chauffarde de 22 ans flashée à 235km/h sur l’autoroute
Dimanche 7 mai et mardi 16 mai, deux conducteurs ont été contrôlés à des vitesses largement excessives sur les autoroutes vaudoises. Ils se sont vu retirer leur permis.
La police cantonale vaudoise est intervenue récemment pour deux délits de chauffard. Le mardi 16 mai sur l’autoroute A1 entre Allaman et Morges-Ouest en direction de Lausanne, une Mercedes-Benz a été flashée à une vitesse de 235 km/h (230 km/h après déduction de la marge de sécurité). Au volant, une femme. Cette ressortissante portugaise âgée de 22 ans a été finalement interpellée sur l’A9 entre Belmont et Chexbres pour une autre infraction. De plus, un test d’alcoolémie a affiché un taux de 0,56 mg/l (un peu plus de un pour mille).
Une semaine plus tôt, le dimanche 7 mai, une VW Passat roulait à une vitesse de 238 km/h (231 km/h après déduction de la marge de sécurité) sur l’autoroute A9, limitée à 120 km/h, à la hauteur de St-Triphon en direction de Lausanne. Le conducteur, un Suisse de 37 ans, a été entendu en présence d’un avocat au Centre de la Blécherette par les enquêteurs du bureau du radar.
Dans les deux cas, les conducteurs se sont vu retirer leur permis et la voiture de la Portugaise a été séquestrée. Le Ministère public a ouvert une procédure pénale contre chacun des chauffards.
Délit de chauffard
La police cantonale vaudoise rappelle que selon les dispositions de «via secura», entrées en vigueur le 1er janvier 2013, il y a délit de chauffard lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée:
d’au moins 40 km/h sur les tronçons limités à 20 et 30 km/h;
d’au moins 50 km/h sur les tronçons limités à 50 km/h;
d’au moins 60 km/h sur les tronçons limités à 80 km/h;
d’au moins 80 km/h sur les tronçons où la limite est fixée à plus de 80 km/h.
«Le délit de chauffard est passible d’une peine privative de liberté d’un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans, sans compter la confiscation du véhicule utilisé qui peut être prononcée par l’autorité de jugement», ajoute-t-elle.