Hockey sur glaceMichael Raffl est devenu le pire cauchemar du ZSC
De Zurich à Lausanne, il est partout question de Michael Raffl, monstre des play-off et leader de ce LHC qui vient d’égaliser à 1-1 en finale. Acte III ce samedi à Zurich, avec l’Autrichien sous le feu des projecteurs (20h).
- par
- Cyrill Pasche
Omniprésent depuis le début des play-off, Michael Raffl s’est glissé sous les casques des hockeyeurs zurichois.
Pascal Muller/freshfocusMichael Raffl a-t-il réalisé jeudi, lors de l’acte II remporté par le Lausanne HC face aux ZSC Lions, l’une des plus grandes performances individuelles dans l’histoire moderne des play-off? C’est bien possible. Deux buts, des checks, une rage de vaincre contagieuse, une présence dominante.
Il faut en tout cas remonter jusqu’au printemps 2018, lorsque le Canadien Maxim Lapierre avait porté le HC Lugano sur ses épaules jusqu’au 7e match de la finale contre Zurich, pour trouver trace d’un mix identique en termes de buts marqués, de passes décisives, d’intensité de tous les instants, de charges dévastatrices, de mauvais regards qui glacent le sang et de «trashtalk». Autant d’ingrédients qui déstabilisent l’adversaire. Un domaine dans lequel Michael Raffl excelle.
Une charge qui a marqué les esprits
Le nom de l’Autrichien du LHC (6 buts en play-off) était en tout cas sur toutes les lèvres après que les Lions vaudois ont brisé avec autorité la longue série d’invincibilité du ZSC cette année en play-off (neuf victoires de suite avant la défaite 4-2 jeudi à Malley). Sa charge monumentale sur le défenseur international finlandais Mikko Lehtonen - une poignée de secondes avant que Raffl inscrive lui-même le 1-0 – fait partie des bodychecks qui marquent les esprits. Et qui peuvent aussi définitivement faire basculer une série.
«Un violent check choque les ZSC Lions», «Un monstre des play-off fait dérailler le ZSC», pouvait-on lire dans les médias zurichois. Une certitude: l’attaquant autrichien est entré dans la tête des hockeyeurs du ZSC et est devenu le pire cauchemar des zurichois.
Aucun joueur dans cette finale n’a autant d’impact pour son équipe que Michael Raffl à Lausanne. Reste désormais à voir ce que le coach du ZSC, le Canadien Marc Crawford, va préparer afin de limiter le champ d’action et d’influence de l’attaquant autrichien. Samedi à Zurich pour l’acte III, Raffl sera de nouveau sous le feu des projecteurs.