BasketballRéplique cinglante des Lakers face aux Warriors
Dominés dans les grandes largeurs lors de l’acte II, LeBron James et LA ont fessé les Golden State Warriors (127-97) samedi et mènent 2-1 dans la série.
Les Lakers, intraitables en défense à l’image d’Anthony Davis, ont concassé les Warriors (127-97) pour mener 2-1 dans leur demi-finale de conférence Ouest, Miami prenant le même avantage contre New York (105-86), samedi lors play-off de NBA.
Après la gifle reçue lors du match No 2 à San Francisco (127-100), la réplique de LA a été cinglante. Et à voir la mine déconfite de Stephen Curry sur le banc durant le dernier quart-temps, où il valait mieux économiser ses forces des deux côtés puisque le sort de la rencontre était décidé, elle a fait mal au-delà du score, même si la série est encore loin d’être jouée.
Davis prend le contrôle
Champion en titre, Golden State est en effet suffisamment expérimenté pour s’en relever, mais force est de constater que les Lakers ont montré très peu de points faibles dans cet acte, pourtant mieux démarré par leurs adversaires, qui pointaient devant à l’issue du premier quart-temps (30-23).
Mais dans le sillage de D’Angelo Russell, qui avait marqué les 11 premiers points de son équipe, pour finir avec 21 au total (5/8 derrière l’arc), Anthony Davis a pris le contrôle des deux raquettes pour imposer sa puissance et tout son talent (25 points à 7/10 aux tirs, 13 rebonds, 4 contres, 3 interceptions).
«Je voulais simplement redevenir dominateur défensivement. C’est une équipe difficile à contenir, mais nous l’avons bien fait ce soir, en les maintenant à 97 points», a commenté Davis, revanchard après avoir été mis sous l’éteignoir au match précédent.
«C’est une bataille entre deux équipes qui en veulent, qui peuvent donner une raclée à l’autre n’importe quel soir. Nous savons qu’ils vont arriver avec beaucoup d’énergie lundi pour éviter d’être menés 3-1. Nous devons avoir l’état d’esprit que nous avions ce soir», a-t-il ajouté.
James était partout
En face, la frustration a été grande. Contestant plusieurs décisions arbitrales, les joueurs de Steve Kerr ont écopé de trois fautes techniques avant la pause, regagnant le vestiaire en ayant encaissé un 36-18.
D’autant plus rédhibitoire que LeBron James (21 points, 8 passes, 8 rebonds) n’a pas été en reste, après n’avoir pourtant pas pris un seul shoot dans le premier quart-temps. Une première en 275 matches de play-off disputés.
Mais ses 10 et 11 points dans les deux suivants ont mis le turbo dans son moteur diesel. Et une fois lancé, il a été partout en attaque comme en défense. Avec ses jambes de 38 ans, il a encore été un modèle d’abnégation, comme sur ce sprint pour couper une passe adverse, sa course finissant loin dans les travées.
Butler relance Miami
À l’Est, Miami, profitant du retour de Jimmy Butler a facilement battu New York.
Sans avoir à enfiler sa cape de Superman, l’ailier a néanmoins largement contribué à ce succès (28 points), preuve qu’il est bel et bien rétabli de l’entorse à la cheville droite dont il avait été victime à la fin de la première rencontre et qui l’avait contraint au forfait pour la suivante.
Il s’est fait une petite frayeur néanmoins en fin de troisième quart-temps, quand son pied s’est légèrement dérobé vers l’extérieur sur un appui glissant. Il a boité durant quelques instants, avant de mettre un panier difficile à mi-distance, qui a eu le don de rassurer tout le monde côté floridien.
À ce moment-là, Miami, tout en s’appliquant à bien défendre sur Jalen Brunson (20 points à 7/20 aux tirs), maintenait sa confortable avance (87-67), Max Strus y allant de son apport habituel (19 points) et Bam Adebayo abattant un travail de sape dans la raquette (17 points, 12 rebonds).
Leur entraîneur, Erik Spoelstra, a estimé que le retour de Butler avait insufflé de la confiance à ses coéquipiers. «Il n’y a pas d’autre analyse possible, s’agissant du niveau de confiance général de l’équipe, qui sait qu’elle peut toujours lui donner la balle et qu’elle obtiendra quelque chose d’efficace et de cohérent.»