Tennis: «Je n’ai joué qu’un seul mauvais jeu de la semaine»

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Tennis«Je n’ai joué qu’un seul mauvais jeu de la semaine»

Nicolas Jarry a admis avoir traversé «une semaine parfaite» sur la route de son titre au Gonet Geneva Open. Paroles de champion.

Mathieu Aeschmann Genève
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Mathieu Aeschmann Genève
Samedi, tout sourire, Nicolas Jarry posait avec le trophée du vainqueur du Geneva Open.

Samedi, tout sourire, Nicolas Jarry posait avec le trophée du vainqueur du Geneva Open.

AFP

Nicolas Jarry, pouvez-vous résumer vos émotions après ce deuxième titre de l’année?

J’ai vécu une semaine magnifique. Dès le premier jour, je me suis senti bien sur ces courts. J’ai quand même battu Lajovic, Ruud, Zverev et Dimitrov. Être capable d’enchaîner de belles victoires contre des joueurs de référence constitue une énorme satisfaction. Et pour être tout à fait honnête, je n’ai joué qu’un seul mauvais jeu de la semaine, le débreak contre Ruud. Un mauvais jeu en quatre matches, c’est pas mal.

On imagine que vous allez débarquer à Paris avec le plein de confiance (ndlr. il joue contre Hugo Dellien).

Oui, la confiance est très haute parce que je sais ce dont je suis capable. Et surtout, je sais comment m’y prendre pour dérouler mon jeu. C’est agréable d’avoir de telles certitudes. Après, il faudra faire quelques ajustements car il n’y a pas d’altitude à Paris. Mais je vais prendre les matches comme ils viennent, les uns après les autres. Je veux rester calme et prendre du plaisir.

Votre fils Juan était au bord du court pendant la finale. Vous voyagez toujours en famille?

Presque tout le temps. C’est vraiment un plus de pouvoir voyager avec ses proches. Que je gagne ou que je perde, je suis content de retrouver Juan et ma femme à la fin de la journée. Ici à Genève, nous sommes allés nous promener. La famille m’apporte un bel équilibre.

Pouvez-vous résumer ce que ce succès signifie par rapport à tout ce que vous avez traversé suite à votre suspension pour dopage?

Si je commence, on va en avoir pour des heures. Vous savez, j’ai tellement lutté mentalement. Je me suis mis dans des situations si difficiles (ndlr. la veille il avait parlé de pleurs et d’insomnies). Je suis passé par des moments très difficiles, durant lesquels je suis allé puiser au plus profond de moi. Mais je crois que tout cela m’a aidé à me pousser encore plus loin. L’année dernière par exemple, je faisais tout juste sans jamais être récompensé. J’ai tenu bon et les récompenses sont arrivées cette saison.

Vous serez 35e mondial lundi, soit trois places de mieux que lors de votre “première carrière”. Quelles sont désormais vos ambitions?

De continuer à contrôler mon esprit. Je veux rester concentré sur mon travail, continuer à développer cette mentalité. Par le passé, j’avais tendance à devenir fou. Je veux garder le contrôle de mes émotions. C’est la clé de mon jeu.

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