GenèveMichelle Bachelet tire sa révérence
La haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a annoncé, lundi, qu’elle ne se présenterait pas pour un second mandat.
Michelle Bachelet a levé le mystère sur ses intentions, lundi, à Genève. La haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a annoncé qu’elle ne se présenterait pas pour un second mandat. «Alors que mon mandat de haut-commissaire arrive à son terme, cette 50e session du Conseil sera la dernière à laquelle je m’exprimerai», a dit l’ancienne présidente du Chili, âgée de 70 ans, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Bachelet n’a donné aucune autre indication aux délégués présents dans la salle du Conseil sur les raisons de son choix. Le secret sur ses intentions avait été jusque-là bien gardé. De nombreux diplomates rencontrés ces dernières semaines, par l’AFP, avouaient ne pas connaître les intentions de la haut-commissaire. Bachelet – la première femme présidente du Chili, victime de la torture – a été nommée haut-commissaire par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en 2018. Son mandat s’achève à la fin du mois d’août.
Elle a fait l’objet de critiques sévères et répétées, ces derniers mois, notamment de la part des États-Unis mais aussi d’importantes organisations de défense des droits de l’homme comme Human Rights Watch ou Amnesty International. Ils lui ont reproché ce qu’ils perçoivent comme une attitude trop laxiste face aux violations des droits de l’homme par la Chine.