Egypte – Un militant copte des droits humains libéré après deux ans de détention

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ÉgypteUn militant copte des droits humains libéré après deux ans de détention

Ramy Kamel a été libéré ce samedi après plus de deux ans de détention préventive. Le militant des droits humains était accusé d’appartenir à un groupe terroriste.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi avec le pope d’Alexandrie Tawadros II vendredi soir.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi avec le pope d’Alexandrie Tawadros II vendredi soir.

AFP

Les autorités égyptiennes ont remis samedi en liberté le militant copte des droits humains Ramy Kamel, après plus de deux ans de détention préventive sur des accusations d’appartenance à un groupe terroriste, a annoncé sa sœur sur sa page Facebook. «Ramy est parmi les siens…c’est la fête!» s’est réjouie sa sœur, Bossi Kamel.

Ramy Kamel avait été arrêté le 23 novembre 2019, accusé d’avoir intégré un groupe «terroriste», d’avoir reçu des fonds étrangers et diffusé de fausses informations. Ce militant de la communauté chrétienne copte d’Égypte s’était fait connaître durant la révolte populaire de 2011, qui avait provoqué la chute d’Hosni Moubarak, appelant à davantage de droits pour cette minorité. Il est l’une des figures de l’Union des jeunes de Maspero, organisation copte de défense des droits humains fondée dans le sillage du soulèvement.

Les Coptes représentent la plus importante minorité religieuse du Moyen-Orient, avec 10 à 15 millions de personnes en Égypte. Le gouvernement et l’Église sont divisés sur leur nombre exact, en l’absence de données démographiques officielles récentes. Cette minorité est régulièrement victime d’attaques, parfois meurtrières, d’extrémistes musulmans, dont le groupe État islamique.

La Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) a également critiqué «le renouveau apparent de la répression contre les militants et les journalistes» en Égypte. La police égyptienne a perquisitionné dimanche les locaux du média égyptien indépendant Mada Masr, arrêtant brièvement trois de ses journalistes.

(AFP)

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