Football: Mourinho: «Ce qui fait la différence avec Servette, c’est l’intensité»

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FootballMourinho: «Ce qui fait la différence avec Servette, c’est l’intensité»

L’entraîneur de la Roma, qui a battu les Grenat 4-0, raconte ce qui manque encore aux Genevois. Weiler livre aussi son analyse.

Daniel Visentini Rome
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Daniel Visentini Rome
Jose Mourinho a parlé de Servette et ce que qui lui manque encore sur la scène européenne.

Jose Mourinho a parlé de Servette et ce que qui lui manque encore sur la scène européenne.

BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO

«J’ai beaucoup de respect pour des équipes comme Sheriff Tiraspol ou Servette, mais ce sont des équipes que nous devons battre, a dit José Mourinho. Nous avons deux victoires, c’est très bien comme cela.» Le résumé dit la logique sportive. Selon laquelle la Roma et le Slavia Prague se battront pour la première place du Groupe G en Europa League, pendant que Servette et le Sheriff lutteront pour la troisième place.

La réalité pour les Grenat est là: deux rencontres disputées, deux défaites, 2-0 à domicile face aux Tchèques, 4-0 au Stadio Olimpico face à la Roma. La marche européenne est très haute. Et José Mourinho dit pourquoi c’est compliqué pour Servette.

«Ce qui fait la différence?, s’interroge Mourinho. C’est l’intensité. Regardez la première période: nous ne mettons pas d’intensité et Servette n’a pas de souci à proposer quelque chose. Nous menons 1-0 à la pause, mais c’est chanceux. Après, la mi-temps, nous revenons sur le terrain avec de l’agressivité, du rythme, et cela fait la différence. Il ne faut pas oublier non plus que le calcio est un championnat de très haut niveau, notamment tactiquement.»

Simple. Limpide. Démonstration sur le terrain, explication ensuite. René Weiler est d’accord. «Quand la Roma a monté le rythme, elle a décidé du match, expliquait-il. C’est un autre niveau, nous sommes là pour prendre de l’expérience.»

Un mot de l’entraîneur sur le fait de voir Cognat sur le banc plutôt que sur le terrain au coup d’envoi? «Il y a plusieurs raisons pour cela, je ne veux pas toutes les expliquer, tranche Weiler. Je préfère parler de ceux qui ont commencé la rencontre. J’ai vu de bonnes choses en première période: on n’a pas donné d’occasions aux Romains, à part le but. On en a eu une ou deux.»

Et maintenant, il faut penser à Lugano: ce sera dimanche au Cornaredo (14 h 15), après un voyage en train et en car ce vendredi. «Oui, il faut tout de suite se concentrer sur cette rencontre, dit Weiler. L’Europa League est un défi extraordinaire, mais il faut ne penser qu’à Lugano, tout de suite.»

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