Inde – Le compte Twitter du premier ministre a été piraté

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IndeLe compte Twitter du premier ministre a été piraté

Des escrocs en cryptomonnaie ont affirmé dans un tweet que le pays avait adopté le bitcoin comme monnaie légale.

Au contraire, Narendra Modi estime que ces monnaies virtuelles risquaient de «pourrir (les) jeunes».

Au contraire, Narendra Modi estime que ces monnaies virtuelles risquaient de «pourrir (les) jeunes».

Pixabay

Le compte Twitter du premier ministre indien Narendra Modi a été piraté dimanche, avec un message affirmant que son pays avait adopté le bitcoin comme monnaie légale, a indiqué son cabinet. Le tweet annonçait que le gouvernement indien avait officiellement acheté 500 bitcoins et qu’il était «en train de les distribuer à tous les habitants». Il était accompagné d’un lien qui renvoyait vers une escroquerie mais, selon un tweet du cabinet de Narendra Modi, il a été rapidement supprimé.

Ce piratage intervient au moment où le gouvernement indien s’apprête à présenter une loi pour interdire les cryptomonnaies privées et créer un cadre pour une monnaie numérique contrôlée par la banque centrale. Cette dernière a exprimé de «sérieuses inquiétudes» concernant les monnaies électroniques privées, telles que Bitcoin, Ethereum et d’autres.

Narendra Modi a estimé que ces monnaies virtuelles risquaient de «pourrir (les) jeunes» si elles tombaient entre de «mauvaises mains» et suscitaient de «sérieuses inquiétudes quant à la stabilité macroéconomique et financière». En Inde, le marché des monnaies virtuelles a explosé après la décision de la Cour suprême en 2020 de revenir sur une interdiction de transactions en cryptomonnaie passée en 2018.

Très prolifique sur Twitter, Narendra Modi est le dirigeant politique en fonction le plus suivi au monde de ce réseau social. Plus de 73 millions de followers suivent son compte principal. Il s’agit de la seconde fois qu’un de ses comptes Twitter est piraté. L’an passé, des tweets avaient appelé la population à faire une donation à un faux fonds de lutte contre le coronavirus.

(AFP)

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