Affaire Pierre Palmade: Muriel Robin s’est entretenue avec la famille des victimes

Comme l’explique «Paris Match», dans son édition du 9 mars, Muriel Robin s’était rendue immédiatement au chevet de Pierre Palmade le 10 février dernier, à la suite d’un accident qu’il avait lui-même provoqué. Elle ne connaissait aucune des circonstances du drame et savait simplement qu’il était annoncé comme grièvement blessé. Un «ami de trente ans», qu’elle considérait également comme son «fils spirituel», et qu’elle avait essayé de «détourner de ses démons, en l’aidant à se recentrer sur son travail, son talent et en essayant de le raisonner, de le comprendre».

Le lendemain du drame, elle était retournée le voir, avec sa compagne Anne Le Nen. Elle finit par croiser, dans les couloirs» de l’établissement, «la famille que son ami avait brisée et elle a fondu en larmes dans leurs bras». Le magazine ajoute qu’elle s’est «presque» sentie «coupable» de cette situation, et «de ne pas avoir pu éviter le drame». C’est à ce moment-là qu’elle a décidé d’arrêter de le voir, «écœurée» lorsqu’elle a pris connaissance des résultats des examens toxicologiques de Pierre Palmade et les conséquences terribles pour les victimes. Selon le média français, le 13 février, elle lui a rédigé une lettre incendiaire. «Cette lettre où elle exprimait sa colère. C’est de ta faute, que de ta faute», lui aurait-elle écrit.

Elle a aussi été «bouleversée» par les soupçons de pédophilie concernant son ami. Mais en apprenant par la suite que l’humoriste avait été victime d’un AVC, elle s’est demandée s’il allait mourir. C’est alors que «certains bons souvenirs» qu’elle partage avec lui sont remontés.

«Elle est l’une des personnes qui a été le plus proche de lui durant sa carrière», a notamment souligné l’hebdomadaire. C’est donc avec beaucoup d’émotion et le cœur lourd qu’elle vit cette sombre affaire. Elle préfère se protéger et «se taire» sur le sujet et est partie dans «le sud de la France» avec sa compagne. «Par respect pour les victimes de la famille brisée et en mémoire de cette amitié qu’elle pensait indestructible».