FootballBoris Cespedes, première recrue du nouvel Yverdon-Sport
L’international bolivien de 28 ans s’est engagé pour deux ans avec le néo-promu en Super League, tout juste racheté par un Américain.
- par
- Valentin Schnorhk
Pour le mercato d’Yverdon-Sport, il fallait patienter. Le temps que la vente du club soit concrétisée, que l’entrepreneur américain actif dans l’énergie Jamie Welch succède à Mario di Pietrantonio en tant qu’actionnaire majoritaire, que Jeffrey Saunders, également américain, enfile le costume de président depuis jeudi dernier. Les conditions étaient réunies à l’engagement d’une première recrue: il s’agit de Boris Cespedes.
Comme nous l’avions déjà laissé entendre dimanche soir, l’ancien milieu du Servette FC - il avait été laissé libre au terme de la dernière saison - a signé lundi avec le club nord-vaudois. Le contrat paraphé porte sur deux saisons. «C’est un joueur qui a près de 100 matches en Super League (réd.: 94 pour être exact, dont cinq buts) et qui nous apportera de l’expérience, se félicite Marco Degennaro, le directeur général d’YS. Il va nous aider à nous faire comprendre le niveau auquel nous allons jouer désormais. Nous avons besoin de profils qui nous permettront de ne pas subir le changement de division.»
International bolivien (10 sélections, 1 but), le Genevois de naissance, qui a toujours joué en Grenat excepté un court passage à Étoile Carouge, doit pouvoir amener ses qualités dans l’orientation du jeu devant la défense. Il est aussi le signe des ambitions affirmées par les nouveaux dirigeants d’Yverdon-Sport, qui entendent faire le nécessaire financièrement pour se stabiliser en Super League. Bien qu’arrivé libre, Cespedes aurait-il été à la portée d’Yverdon si le club n’avait pas un nouveau propriétaire? «Non, je ne pense pas», consent Degennaro.
Cette première arrivée doit en présager d’autres pour le récent champion de Challenge League. «Encore trois ou quatre joueurs devraient pouvoir arriver dans les sept jours à venir», assure le directeur général. Histoire de rattraper le temps perdu.