FootballThéo Guivarch: «Le foot suisse est très technique, très vif»
Le gardien français de NE Xamax est ravi de sa première expérience à l’étranger. En plus, il vient d’être papa! Rencontre avant le Xamax – SLO de ce vendredi soir (19h).
- par
- Renaud Tschoumy
N’allez pas chercher, il n’y a aucun rapport de famille entre l’ancien international français Stéphane Guivarc’h et l’actuel gardien français de NE Xamax Théo Guivarch – d’ailleurs, leurs noms ne s’écrivent pas de la même façon. Né à Lorient le 17 novembre 1995 – il a donc 26 ans –, le portier de 195 cm a posé ses bagages à Neuchâtel l’été dernier, après être passé par Lorient B, Guingamp, Concarneau, Cholet et Rodez. Il savoure cette première expérience à l’étranger. Rencontre.
Théo Guivarch, qu’est-ce qui vous a attiré à Neuchâtel?
J’avais envie de vivre une nouvelle aventure, de tenter une expérience à l’étranger, pour connaître un autre football. J’ai toujours joué en France, et je voulais découvrir autre chose. J’avais eu quelques approches avec Xamax, et ça s’est fait l’été dernier (ndlr: il s’est engagé pour deux ans avec option pour une troisième année).
Et quel bilan tirez-vous de cette nouvelle expérience après un peu plus de six mois avec Xamax?
Je n’en tire que du positif. Je me suis parfaitement adapté à l’équipe, qui m’a très bien accueilli. On a d’ailleurs très bien commencé la compétition. Trop bien, même: on s’est peut-être vus un peu trop grands. On a ensuite connu des hauts et des bas, mais là, il me semble qu’on est à nouveau sur le bon chemin et qu’on est en train de se replacer.
Que pensez-vous de la Challenge League?
Un championnat à dix équipes, c’est particulier. Je n’avais jamais connu ça. Mais cela permet de bien connaître nos adversaires, puisqu’on joue quatre fois l’un contre l’autre.
Et qu’en est-il du niveau de cette Challenge League?
On ne peut pas comparer avec les Ligues françaises. À mon avis, je pense que c’est un championnat un peu moins intense qu’en France, où tout est très «charbon» (sic!), très physique. Mais le foot suisse est très technique, très vif, ce qui occasionne pas mal de rebondissements.
Saviez-vous qu’en arrivant à Neuchâtel, vous alliez être en concurrence avec Laurent Walthert, une icône du club, que vous avez délogé de sa place de No 1?
Oui, oui, tout à fait. Je savais aussi qu’il était capitaine de l’équipe. Mais Laurent m’a très bien accueilli. Il a toujours été très droit avec moi. Et je suis à son écoute: il a quand même fait une super-carrière. Il n’y a aucun problème entre nous deux.
Jusqu’où Xamax peut-il aller?
Le but, c’est de finir le plus haut possible, sans nous mettre de pression. Et on verra où cela nous portera. À nous de mordre dans les matches! Mais on bosse bien pendant la semaine, et on doit penser à prendre du plaisir. Car il n’y a pas de miracle: les résultats viennent du plaisir et de l’envie. On ne va donc pas parler de promotion, mais on sait que tout peut aller très vite dans ce championnat hyper-serré.
Un mot sur la vie neuchâteloise?
Elle me convient parfaitement. J’avais besoin d’un peu de stabilité, et je l’ai trouvée ici. J’habite à Boudry, et je m’y sens parfaitement bien. En plus ma femme et moi venons d’accueillir notre premier enfant, un garçon que nous avons appelé Noam et qui est né le 3 février. C’est une raison de plus qui fera que je n’oublierai jamais Neuchâtel et sa région.
Ce vendredi soir, c’est Stade Lausanne-Ouchy qui se présente à la Maladière (19h)…
Un derby, on sait ce que cela représente. En plus, les deux équipes sont au coude à coude au classement (ndlr: SLO est 7e, Xamax 8e, et tous deux comptent 29 points). Gagner ce vendredi nous permettrait de réaliser une bonne opération.