Mondiaux paralympiques – Théo Gmür: «Mettre les priorités au bon endroit»

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Mondiaux paralympiquesThéo Gmür: «Mettre les priorités au bon endroit»

Samedi, le Valaisan a pris une belle 3e place du Super-G des Championnats du monde de Lillehammer en Norvège. Le point au milieu de la compétition.

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Le Suisse et sa 5e médaille mondiale.

Le Suisse et sa 5e médaille mondiale.

Goran Basic/Swiss Paralympic

Théo Gmür a été le premier skieur suisse à accrocher une breloque autour de son cou lors de ces Mondiaux de Para Snow Sports. C’était samedi, lors du Super-G. Une médaille de bronze qui est déjà sa 5e sur le plan planétaire. Interview de l’athlète, à quelques heures de son prochain grand objectif: le géant de mercredi, toujours en Norvège.

Comment se passent ces Mondiaux?

Mon acclimatation à l’air nordique s’est plutôt bien passée jusqu’à maintenant. Ça fait plus de deux semaines qu’on est sur place et on a pu faire de bons entraînements de vitesse au début de cette tournée en Norvège. Les courses se sont ensuite enchaînées assez rapidement. La descente a aussi été reportée, ce qui a un peu perturbé ma préparation et ma façon de skier. C’était la première course des Mondiaux et j’ai eu de la peine à lâcher les chevaux. Directement derrière, ç’a été le Super-G et une belle réaction. Celle que j’attendais. Ç'a porté ses fruits, avec une belle médaille de bronze mondiale.

Vous n’avez pas participé au Super-Combiné de lundi. Pourquoi?

J’ai un genou un peu fragile, à la suite des compétitions disputées à St-Moritz avant Noël. Il faut donc le préserver un maximum! Et puis c’est vrai que j’ai mis en balance mes chances de médaille lors de cette compétition ainsi que l’envie de très bien faire lors du géant qui est prévu mercredi… Dans ma tête, j’avais déjà pointé depuis quelque temps ce géant. Après avoir enchaîné six jours de suite sur les skis, mon corps a commencé à me donner quelques signaux aussi. Il faut savoir les écouter et le repos est donc le bienvenu. Ça va me faire du bien, pour être tout à fait prêt pour cette journée de mercredi.

Du coup, comment meublez-vous ces journées de repos, avant le géant tant attendu?

Disons que ça ne change pas vraiment de nos habitudes sur la Coupe du monde. Ça reste la routine du circuit. Réveil, petit-déjeuner, puis travail au niveau de tout ce qui est de la mobilité, des hanches notamment. Ensuite, un petit entraînement physique, tranquille, comme du renforcement ou autre. Dans la foulée, petite activation l’après-midi, entrecoupée par de la physio. Et puis voilà, on a plus de temps que les jours de course pour récupérer et il faut vraiment en profiter un maximum. Car ce genre de journées sont comptées.

Vous nous avez parlé de vos ambitions pour le géant de mercredi. Mais ensuite, quels sont vos buts?

Je pense qu’il va falloir prendre jour après jour, selon l’état de mon genou et mon état de fatigue. D’abord, il y a ce géant et après on fera le point pour savoir si je participe au slalom ou pas. C’est vrai que ce sera une question de chance de médailles. Moi, je pense que j’ai davantage de possibilités de faire quelque chose sur le géant et le parallèle. Voilà! Il faudra mettre les priorités au bon endroit et tout donner sur celles-ci.

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