Tennis – Depuis 32 ans, jamais un tie-break n’avait duré aussi longtemps

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TennisDepuis 32 ans, jamais un tie-break n’avait duré aussi longtemps

L’Américain Reilly Opelka, auteur de 39 aces, a remporté sur le score de 24-22 samedi le tie-break le plus long de l’histoire de l’ATP Tour depuis 1990, et son match contre John Isner à l’Open de Dallas.

Reilly Opelka est entré dans les livres d’histoire en compagnie de John Isner.

Reilly Opelka est entré dans les livres d’histoire en compagnie de John Isner.

AFP

Cette victoire, sur le score de 7-6 (9/7), 7-6 (24/22) entre deux grands serveurs, est arrivée après une série de 26 points marqués sur leur service par l’un ou l’autre des deux joueurs. C’était sur la huitième balle de match pour Opelka, tête de série N.2 du tournoi.

«J’ai perdu le fil», a souri Opelka au sujet de ce tie-break de légende. «A un moment, ça faisait 21 partout. Je n’avais jamais vu ça, mais si ça devait arriver un jour, c’était forcément dans ce match».

Isner, 36 ans, tête de série N.3, n’a réussi que 21 aces, presque deux fois moins qu’Opelka, et comme son adversaire, il n’a jamais eu de balle de break à sauver. Il a obtenu dix balles de set dans le jeu décisif à rallonge de la deuxième manche, mais Opelka a résisté jusqu’au bout.

Opelka, 24 ans, en est désormais à neuf tie-breaks remportés sur douze joués contre son aîné, et quatre victoires à une, car Isner avait gagné leur première rencontre, en 2016 à Atlanta. Le N.26 au classement ATP a aussi remporté le plus long match de tennis de tous les temps, un marathon de onze heures, étalé sur trois jours, en 2010 à Wimbledon, contre le Français Nicolas Mahut (70 jeux à 68 au cinquième set).

Opelka, 23e joueur mondial, visera dimanche un troisième titre sur le circuit contre un autre Américain, Jenson Brooksby, qui a battu Marcos Giron en trois sets. 6-4, 6-7 (4/7), 7-6 (7/5). «J’adore le regarder jouer, mais j’ai horreur de jouer contre lui», a-t-il annoncé.

C’est la première fois depuis le tournoi de San José, en 2004, remporté par Andy Roddick, que quatre joueurs américains monopolisent les places en demi-finales d’un tournoi ATP.

(AFP)

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