PandémieL’OFSP annonce un «premier cas probable» du variant Omicron en Suisse
Le nouveau variant a été découvert chez une personne revenue d’Afrique du Sud, il y a environ une semaine.
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé dimanche la découverte d’un «premier cas probable» du variant Omicron du coronavirus en Suisse sur une personne revenue d’Afrique du Sud il y a environ une semaine. «Le séquençage apportera des certitudes dans les jours à venir», a indiqué l’OFSP dans un tweet quelques heures après l’adoption par le peuple de la loi Covid.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ce nouveau variant comme «préoccupant». Il présente «un risque accru de réinfection» par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. En dépit des appels de l’OMS pour que les frontières restent ouvertes, plusieurs pays mettent en place des restrictions de voyages.
Durcissement des conditions d’entrée dans le pays
La Suisse a également durci les conditions d’entrée pour les voyageurs en provenance d’Afrique australe et d’autres pays pour ralentir la propagation du nouveau variant. Tous les vols en provenance d’Afrique du Sud, du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie et du Zimbabwe sont interdits pour une durée indéterminée. Une réglementation d’exception s’applique aux Suisses et aux personnes titulaires d’un titre de séjour.
En outre, les personnes entrant en Suisse en provenance de cette région, mais aussi de Hongkong, d’Israël, de Belgique, de République tchèque, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, d’Égypte et du Malawi doivent présenter un test Covid-19 négatif et se placer en quarantaine durant dix jours. Il en ira de même pour les personnes entrant en Suisse depuis l’Angola, l’Australie, la Zambie et le Danemark, a indiqué l’OFSP dimanche.
Avec environ 65% de la population qui est entièrement vaccinée, la Suisse est en retard par rapport à d’autres pays d’Europe de l’Ouest. Tout comme le reste de l’Europe, le pays connaît une flambée des infections. Mais le gouvernement a refusé pour l’instant de durcir les mesures de lutte au plan national. Le ministre de la Santé, Alain Berset, a toutefois averti dimanche que l’apparition du variant Omicron pouvait «avoir des conséquences sur la conduite de la lutte contre la pandémie».