ImmigrationL’UDC demande la fermeture des frontières avec l’Italie
Marco Chiesa annonce dans la NZZ am Sonntag que son parti prépare une interpellation parlementaire pour exiger la fermeture des frontières du Sud, puisque l’Italie ne reprend plus ses réfugiés.
L’UDC cible directement la politique migratoire du gouvernement de Giorgia Meloni.
REUTERSDans une interview accordée à la «NZZ am Sonntag», Marco Chiesa, le président de l’UDC, estime que le fait que l’Italie ne reprenne plus ses réfugiés représente une situation intenable. «Les Italiens sont dépassés», déclare-t-il. La Confédération doit donc donner un signal face à ce qu’il considère comme un «échec» de la politique d’asile de l’Union européenne (UE). Son parti prépare ainsi une interpellation parlementaire pour exiger un contrôle plus strict des frontières au Sud.
Marco Chiesa cible directement la politique migratoire du gouvernement de Giorgia Meloni, comme l’ont fait d’autres pays européens: «Il ne peut pas y avoir de frontières ouvertes avec des Etats qui ne respectent pas le traité de Dublin, estime le Tessinois. Si un pays qui s’y est engagé ne reprend pas les réfugiés, nous devons faire en sorte que les migrants ne puissent même pas entrer en Suisse.»
Le président de l’UDC annonce aussi un congrès spécial du parti pour le 1er juillet, qui sera entièrement consacré à une «offensive contre l'immigration». La collecte de signatures pour «l'initiative pour le développement durable» commencera ensuite, annonce-t-il. Objectif: que la population Suisse ne dépasse pas les 10 millions, ce qui doit passer également par une diminution de l’immigration de l’avis de l’UDC.
«L’idéologie du genre » dénoncée
Dans la même interview à la «NZZ am Sonntag» du jour, le président de l’UDC dénonce «l’idéologie du genre». Cela en référence à l’annulation d’une «Journée des genres» dans une école de Stäfa (ZH). L’école avait renoncé à cette journée car elle avait reçu des menaces et insultes. Cela suite à une publication sur Twitter par l’ancien conseiller national UDC Andreas Glarner qui demandait que la direction de l’école soit licenciée pour avoir proposé une telle journée.
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