Les partis réagissent aux annonces du Conseil fédéral

Les Verts ont été les premiers à réagir après la conférence de presse du Conseil fédéral de ce mercredi, lors de laquelle Simonetta Sommaruga et Guy Parmelin ont dévoilé une partie du plan prévu en cas de pénurie de gaz. Rappelant que «la guerre en Ukraine met en évidence la dépendance problématique de la Suisse vis-à-vis du pétrole et du gaz», le Parti écologiste a souligné l’importance d’accélérer le tournant énergétique. «À court terme il s’agit de mettre fin au gaspillage énergétique» a-t-il déclaré.

«La sécurité d’approvisionnement ne veut pas dire produire toujours plus mais lutter contre le gaspillage d’énergie. Nous devons aussi prendre davantage de mesures pour réduire notre consommation d’énergie. Le potentiel est énorme et les VERT-E-S n’ont cessé de souligner l’importance de ce point», a rappelé Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale de Genève.

Pour les Verts, «il est irréaliste de penser que la Suisse puisse rattraper d’ici l’hiver 22/23 le retard impardonnable qu’elle a pris dans le tournant énergétique». Pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en énergie électrique et gazière cet hiver, ils proposeront la semaine prochaine une série de mesures à la Commission de l’environnement du Conseil national.

Pour l’UDC, la raison de la crise actuelle «n’est pas la guerre en Ukraine mais bel et bien l’échec de la politique, notamment celle de l’actuelle ministre de l’Énergie Simonetta Sommaruga (PS) et de sa prédécesseure Doris Leuthard (Le Centre/PDC)». Le parti de droite est formel, «la Stratégie énergétique 2050 a échoué. Nous avons besoin d’un approvisionnement énergétique exempt de toute interdiction technologique», martèle-t-il.

L’UDC appelle désormais la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga «à convoquer immédiatement un sommet extraordinaire réunissant les partis politiques, les fournisseurs d’énergie et les associations économiques et à présenter un plan de mesures clair sur la façon dont l’approvisionnement énergétique peut être garanti dans notre pays, à court terme cet hiver comme à long terme pour l’avenir».