Crêpage de chignonsMadame Sri Lanka déchue de son titre pour avoir été mauvaise langue
La reine de beauté sri-lankaise, qui a vu la couronne lui échapper au concours «Madame Monde», avait accusé les juges de corruption sur les réseaux sociaux.

En avril dernier, Madame Sri Lanka (3e depuis la g.) avait déjà fait les gros titres quand Caroline Jurie, ancienne tenante du titre (2e depuis la g.), lui avait arraché sa couronne, estimant qu’elle ne la méritait pas car elle était divorcée.
AFPMadame Sri Lanka a été déchue de son titre local après avoir accusé de corruption le concours de beauté américain «Madame Monde» pour expliquer son échec à l’emporter, ont indiqué les organisateurs mercredi. C’est l’Américaine Shaylyn Ford qui a été sacrée Madame Monde, le mois dernier à Las Vegas.
Les accusations de Pushpika De Silva ont entaché «la réputation du Sri Lanka dans le monde», a expliqué l’organisateur local dans un communiqué en annonçant qu’en conséquence Madame Sri Lanka était destituée de son titre. Il a ajouté qu’elle avait interdiction de continuer à se servir de ce titre pour toute activité promotionnelle.
Dans une série de messages diffusés sur les réseaux sociaux, Pushpika De Silva a imputé son échec à devenir Madame Monde – titre strictement réservé aux femmes mariées – à une influence indue des juges. Elle a aussi accusé certains membres de sa propre équipe à Las Vegas de saper ses chances de remporter le titre mondial.
Blessée par la tenante du titre
Pushpika De Silva avait déjà fait les gros titres en avril quand, après avoir remporté le titre de Madame Sri Lanka à Colombo, Caroline Jurie, ancienne tenante du titre lui avait violemment arraché sa couronne, estimant qu’elle ne la méritait pas.
Avant de l’agresser, Caroline Jurie avait affirmé que la nouvelle Madame Sri Lanka n’était pas éligible car elle était divorcée. Mais Pushpika De Silva avait déclaré être légitimement mariée, bien que séparée de son mari.
Pushpika De Silva avait été hospitalisée pour ses blessures à la tête et avait porté plainte pour coups et blessures. Caroline Jurie et sa collaboratrice Chula Manamendra, avaient été arrêtées puis libérées sous caution.