LausanneLe Covid-long doit être considéré comme une maladie chronique
Unisanté dresse un bilan intermédiaire de sa consultation multidisciplinaire dédiée à la forme longue du Covid-19. Son but: traiter les séquelles persistantes, suite à l’infection.
- par
- mem
Fatigue. Problèmes respiratoires. Perte d’odorat ou de goût. Ce sont quelques-uns des symptômes persistants dont souffre la septantaine de patients de 18 à 65 ans reçus par le CHUV, ces six derniers mois, dans une consultation dédiée spécialement au Covid-19 dit long, et dont le CHUV tire le bilan, dans un communiqué publié ce jeudi.
Le spectre des soins proposé est large: activité physique et cardiologique, psychiatrie coordonnée avec les services de pneumologie, infectiologie, otorhinolaryngologie, troubles du sommeil, neurologie, et neuropsychologie.
La consultation de Covid-long tire la conclusion que certains symptômes du Covid-long sont difficiles à «objectiver». En outre, il est «impossible de déterminer combien de temps les symptômes persisteront». Par conséquent, le Covid-long, dont les symptômes sont «invalidants», doit être apparenté à une «maladie chronique».