Football: Ancelotti: «La grandeur du Real, c’est qu’il ne baisse jamais les bras»

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FootballAncelotti: «La grandeur du Real, c’est qu’il ne baisse jamais les bras»

L’entraîneur madrilène a rendu hommage à la pugnacité de son équipe, éliminée à la 90e minute et qui a réussi à renverser la situation. Le Real affrontera Liverpool en finale de Ligue des champions.

Carlo Ancelotti: «Quand tout paraît perdu, ce club te donne la force de continuer, de lutter, d’y croire…»

Carlo Ancelotti: «Quand tout paraît perdu, ce club te donne la force de continuer, de lutter, d’y croire…»

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Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, a savouré la victoire et la qualification de son équipe (3-1 contre Manchester City, mercredi), au micro de Movistar+: «La vidéo que j’ai montrée avant de monter sur la pelouse, c’était une vidéo de toutes les remontées qu’on a déjà faites cette saison, qui sont au nombre de huit, a-t-il précisé. Et la vidéo terminait avec le message suivant : «Il en manque une.» Et on a réussi! La grandeur de ce club, c’est qu’il ne baisse jamais les bras. Quand tout paraît perdu, il te donne la force de continuer, de lutter, d’y croire. On a fait un bon match contre une grande équipe, on a puisé dans nos réserves pour égaliser, et l’emporter. Et quand tu égalises dans le final, c’est encore plus fou. Ça m’est déjà arrivé lors d’une finale contre Liverpool, ils étaient revenus sur nous à la fin du match, et ça n’avait pas fait du bien à notre dynamique (ndlr: c’était en 2005). Arriver en finale est déjà un succès. Maintenant, on est très proches de la gagner.»

Pour sa part, le gardien belge du Real, Thibaut Courtois, avait de la peine à y croire au micro de Canal+: «C’est encore plus dingue que les qualifications contre le Paris SG et Chelsea, car ça a duré jusqu’au dernier moment, jusqu’à la 90e et la 92e minute. Je crois que même à 1-0, on n’était pas très bien jusqu’à la 89e minute. Ils ont encore deux occasions, l’une que Ferland (Mendy) sauve sur la ligne, l’autre que je sauve du pied. Et d’un coup, l’égalisation arrive et on voit qu’ils ont peur. Je ne peux pas l’expliquer, c’est incroyable. Quand il y a 1-1 et que l’arbitre ajoute six minutes, tu sais que tout est possible. En prolongation, on savait qu’on était mieux qu’eux, qu’on avait le momentum. Tout le monde a tout donné, on savait qu’on pouvait gagner ce match. C’est incroyable. Déjà, être champion d’Espagne avec Madrid, samedi, et maintenant, vivre ça... C’est pour ça qu’on est joueur de foot. On rêve de clubs comme ça pour vivre des moments comme ça.»

Du côté de Manchester City, c’était évidemment la soupe à la grimace. Ainsi l’entraîneur Pep Guardiola a-t-il regretté cette folle fin de match devant les caméras de Movistar+ : «Quand on a été mieux dans le match, on était qualifiés pour la finale. On avait le match sous contrôle et eux ont commencé à jouer haut et ont réussi à marquer. J’ai l’expérience de savoir que nous n’étions pas encore en finale, mais on était proches. Ils sont capables d’écrire l’histoire, je l’ai déjà dit. Il faut les féliciter, comme Liverpool. On a eu du mal a rentrer dans le match, c’est un coup dur et c’est normal. Il nous a manqué un petit truc en première période, on n’a pas réussi à donner de la continuité. Et en seconde période, quand on était mieux, on a réussi à marquer. Et puis il y a eu ces deux minutes…»

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(AFP)

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