FootballChristian Constantin: «Malheureusement, c’est la VAR qui arbitre»
Installé chez lui devant sa TV, le boss du FC Sion a zappé le chaud rendez-vous de Tourbillon contre Zurich (1-1). Il est dubitatif sur la «performance» de l’arbitre, qui a distribué un total de… 17 cartons!
- par
- Nicolas Jacquier
À Tourbillon, la place habituellement occupée par Christian Constantin est restée vide ce dimanche après-midi. Le président du FC Sion a brillé par son absence pour une raison n’ayant rien à voir avec une suspicion de Covid (ou un autre empêchement médical).
Si le boss valaisan a zappé le rendez-vous, c’était simplement pour prendre du recul afin de suivre tranquillement le match devant la TV. Ce qu’il a fait loin de l’ambiance animée de Tourbillon. «Je voulais regarder une fois un match avec un œil différent, sans me laisser influencer par l’adrénaline des tribunes, explique-t-il. Je souhaitais aussi voir les différences qu’il pouvait y avoir entre Sion et Zurich, une équipe qui avait terminé juste devant nous la saison dernière et qui joue cette année le titre.»
Et ce qu’il a vu est plutôt du genre à l’avoir rassuré. Surtout après le non-match de Lucerne une semaine plus tôt. «Il n’y a pas 24 points d’écart entre les deux équipes. J’ai vu un FC Sion attachant et courageux. Je ne peux pas ne pas être fier de ce que les gars ont montré.»
Mais le ton présidentiel change lorsque l’on aborde par contre la «performance» de Sandro Schärer. Au total, le directeur de jeu, souvent présenté comme le meilleur arbitre du pays, a distribué 14 avertissements et sorti trois fois son carton rouge. Dans ce match-là, Sion l’a emporté 11 à 6. «Chaque fois que c’était faute chez nous, résume le téléspectateur Constantin, c’était un avertissement. Chaque fois qu’il y avait faute en face, il n’y avait curieusement rien. La VAR intervient toujours plus facilement sur les Romands. On a beau le savoir, on a de la peine à s’y faire. Visiblement, il y a toujours ce p***** de röstigraben…»
L’absent de Tourbillon a du reste fait ses comptes. «On a déjà trois arbitres suisses-allemands au stade. Si on ajoute les trois de la VAR, cela fait six Suisse-Allemands… Sur Marquinhos, je ne vois d’ailleurs pas pourquoi l’œil extérieur intervient. Je suis assez convaincu qu’à 11 contre 11, on réussissait à marquer un deuxième but en contres…»
Essayé, pas pu, Sion n’a fait qu’effleurer le bonheur d’infliger au FC Zurich sa première défaite depuis 14 matches. «On peut être déçu du résultat mais pas du match», conclut CC.