Climat et Europe au cœur de l’assemblée des délégués des Verts

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SuisseClimat et Europe au cœur de l’assemblée des délégués des Verts

L’assemblée des délégués des Verts s’est tenue ce samedi à Genève. Ils se sont prononcés en faveur de la loi sur la protection pour le climat et ont accepté de co-lancer l’initiative Europe.

La loi sur la protection du climat a été acceptée à l’unanimité.

La loi sur la protection du climat a été acceptée à l’unanimité.

Twitter/Capture d’écran

Ce samedi 28 janvier se tenait l’assemblée des délégués des Verts à Genève. L’occasion pour eux de se prononcer unanimement en faveur de la loi sur la protection du climat, d’approuver le programme électoral des Verts pour la prochaine législature et d’accepter de co-lancer l’initiative Europe.

Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale genevoise, a déclaré que la votation relative au contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers «sera l’une des plus importantes pour les décennies à venir». Pour le président du parti, Balthasar Glättli, «il s’agit d’une étape clé pour la politique climatique suisse. Aujourd’hui, ce ne sont pas les solutions qui manquent pour protéger le climat, mais bien la volonté politique de les mettre en œuvre», a-t-il affirmé lors de son discours.

Lors de cette journée, les Verts se sont aussi penchés sur leur programme électoral pour la prochaine législature, intitulé «Agenda 2023-2027». Comme l’explique leur communiqué de presse, il «contient une liste d’objectifs qui servira de ligne directrice pour les quatre prochaines années». Parmi eux, on note l’interdiction des vols internes, un congé prénatal ou encore la création de communautés énergétiques. À noter que l’inclusion des personnes en situation de handicap figure désormais dans un chapitre à part entière.

Enfin, les délégués verts ont accepté le co-lancement de l’initiative Europe. Le parti déplore que «depuis la rupture unilatérale des négociations par le Conseil fédéral pour conclure un accord-cadre, la politique européenne de la Suisse soit dans l’impasse».

«Cette initiative doit donner un nouvel élan à la politique européenne et faire pression sur le Conseil fédéral et les partis gouvernementaux pour qu’ils clarifient enfin les questions institutionnelles avec l’UE et accordent la priorité nécessaire à la politique européenne», a affirmé Nicolas Walder, conseiller national genevois.

(comm/aze)

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