Belgique: Des milliers d’élèves privés d’école après des alertes à la bombe bidon

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BelgiqueDes milliers d’élèves privés d’école après des alertes à la bombe bidon

Une trentaine d’établissements, visés par des menaces, sont restés fermés ce lundi à Bruxelles et dans le Brabant wallon. Après avoir été passés au peigne fin par la police, ils rouvriront mardi.

Les 10’000 élèves concernés par ces fermetures pourront reprendre le chemin de l’école, mardi.

Les 10’000 élèves concernés par ces fermetures pourront reprendre le chemin de l’école, mardi.

Photo d’illustration/AFP

Une trentaine d’établissements scolaires sont restés fermés lundi, en Belgique francophone, par mesure de précaution, après des alertes à la bombe qui ont obligé la police à ratisser les lieux.

Environ 10’000 élèves ont été concernés par ces fermetures, à Bruxelles et dans la province du Brabant wallon, au sud de la capitale, selon une estimation du réseau d’écoles publiques Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE).

«Tous les sites ont été vérifiés par les autorités. Nous sommes à présent en mesure d’annoncer la réouverture de tous nos établissements, dès ce mardi 28 novembre», a dit le réseau en fin de journée.

Mail de menaces, mais sans revendication

Selon Julien Nicaise, administrateur général de WBE, plusieurs chefs d’établissement ont déclaré dimanche soir avoir reçu un mail de menaces, évoquant de possibles explosions dans leurs écoles, faute d’avoir payé une rançon. Les messages ne contenaient toutefois aucune revendication.

Le parquet de Bruxelles a souligné qu’il prenait ces faits très au sérieux et que «les fausses menaces d’attentat» étaient «punissables, en vertu du Code pénal, de peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement».

Le service public de l’enseignement francophone a expliqué la journée de fermeture par un «strict respect du principe de précaution». La plupart des parents ont été prévenus par les établissements qu’ils devaient garder leurs enfants chez eux lundi.

Début novembre déjà

Début novembre, au retour des vacances de la Toussaint, deux écoles avaient déjà été évacuées à Charleroi et Dinant, en Wallonie, à la suite d’alertes à la bombe reçues par mail. Aucun engin explosif n’avait été découvert.

Le réseau WBE a déploré lundi «la multiplication de ce type d’alertes, ces dernières semaines, et les difficultés qu’elles entraînent».

(AFP)

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