Music-HallFrancis Lalanne fera sa dernière scène avec Dieudonné
Le chanteur a annoncé arrêter sa carrière. Il le fera avec son «ami», a-t-il expliqué lundi sur C8.
- par
- L. F.
Francis Lalanne arrête. L’interprète d’«On se retrouvera» l’a annoncé lundi 6 février dans l’émission «Chez Jordan» sur C8. L’artiste de 64 ans, ouvertement antivax et objet de plusieurs polémiques durant la pandémie de Covid-19, terminera sa carrière sur scène avec Dieudonné.
«Je vais faire arrêter ma carrière, et je vais faire mon dernier spectacle avec mon ami Dieudonné, annonce-t-il. Je n’ai pas peur. Cela va s’appeler «La cage aux fous». Le public va retrouver la vérité, ça date d’avant-hier. Je vais travailler avec un grand artiste. Je voulais faire mes adieux au music-hall, je vais achever ma carrière comme j’avais rêvé de la finir.»
«Un choc de titans»
Francis Lalanne ajoute qu’il n’a pas à se justifier. «Je suis fatigué, je me bats contre des moulins a vents. Tout ce qu’on dit sur Dieudonné, c’est des mensonges», dit-il, affirmant que l’humoriste «n’est pas antisémite».
Sur le site de Dieudonné, on peut découvrir que «La cage aux fous» sera jouée au Cirque d’hiver Bouglione à Paris le 7 avril 2023, avec cette description: «La folie du Joker, le clown du désespoir interprété par Francis Lalanne, rencontre la folie ordinaire des personnages incarnés par Dieudonné. Un choc de titans sous le plus beau chapiteau du monde.»
«Fort Boyard, j’ai gagné le procès»
Face à l’animateur Jordan De Luxe, Francis Lalanne est aussi revenu sur son éviction de «Fort Boyard» en 2020. Le chanteur, qui interprétait le personnage de Narcisse Lalanne, affirmait qu’il était trop vieux au goût des assureurs, en pleine pandémie de coronavirus. Il avait ensuite attaqué l’émission pour discrimination. Une affaire terminée, selon lui.
«Fort Boyard, c’est un licenciement abusif. Et j’ai ai gagné le procès, promet-il. La vraie raison, c’est que j’ai porté un gilet jaune, et c’est une honte. On a mélangé le fait que je sois engagé et c’est pas normal. C’est une honte d’avoir cédé à une pression politique.»