Football – Chris Bédia: «Ce que le coach m’a demandé? Fatiguer mon défenseur»

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FootballChris Bédia: «Ce que le coach m’a demandé? Fatiguer mon défenseur»

L’Ivoirien a inscrit son premier but avec Servette dimanche. Il est revenu sur le match nul (1-1) concédé face à Lucerne avec un grand sourire.

Florian Vaney
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Florian Vaney
Chris Bedia et Moritz Bauer ont éprouvé la défense lucernoise.

Chris Bedia et Moritz Bauer ont éprouvé la défense lucernoise.

Martin Meienberger/freshfocus

Il aurait pu être le héros de la rencontre de ce dimanche face à Lucerne. La baisse de régime du Servette FC en fin de match et ce but encaissé à la 86e lui ont volé son titre. Qu’importe, Chris Bédia était heureux de partager la recette de son tout premier but en grenat. «À la pause, le coach nous a demandé d’être particulièrement présents sur les deuxièmes ballons. On a mis la pression en début de seconde période, Lucerne n’était pas bien. Et j’ai fini par me retrouver en bonne position pour marquer. Devant la Section Grenat, ça fait plaisir.»

«La consigne qu’il m’a donnée avant d’entrer ? Fatiguer mon défenseur.»

Chris Bédia, joueur du Servette FC.

Alain Geiger, d’ailleurs, dira qu’il a aimé ce qu’il a vu de son buteur, entré justement à la 46e. Lorsque Servette a pris l’ascendant. «Il avait tendance à redescendre un peu trop bas sur le terrain face à Saint-Gall le week-end passé. Il a corrigé son placement et ça s’est nettement mieux déroulé.»

Visiblement, Chris Bédia n’est pas là pour discuter les ordres. Ce que son entraîneur demande, il le met en pratique. «La consigne qu’il m’a donnée avant d’entrer? Fatiguer mon défenseur.»


Le transfuge de Charleroi a marqué des points dimanche. Au même titre que David Douline, peut-être auteur de son meilleur match depuis qu’il a rejoint le club l’été dernier. «J’aime bien cette position sur le terrain, devant la défense. Ça me permet d’essayer d’équilibrer le jeu. Reste que je suis frustré du dénouement. On s’était bien adapté à la pause. Lorsque l’adversaire évolue en 4-4-2 losange, comme Saint-Gall, on voit qu’on se retrouve souvent en difficulté. Le fait d’être passé dans le même système a réglé beaucoup de problèmes.»

Et aurait dû permettre au SFC de profiter de la maladresse des Lucernois en première mi-temps pour prendre le large dans ses temps forts. L’intensité soudain mise dans le jeu par les Genevois au retour des vestiaires leur ont ouvert toutes les portes.

«Mais ça nous a aussi coûté le dernier quart d’heure, où j’aurais aimé avoir six ou sept changements à disposition pour pouvoir continuer à exister», devait lâcher Alain Geiger. Et ne pas perdre ces deux points.


Il n’y a pas eu de lésés au Stade de Genève. Juste deux équipes qui ont fini par trouver la solution à leurs problèmes.

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