États-Unis: L’auteur de la tuerie d’El Paso condamné à 90 peines de prison à vie

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États-UnisL’auteur de la tuerie d’El Paso condamné à 90 peines de prison à vie

L’adepte du suprémacisme blanc avait tué 23 personnes dans un supermarché en 2019. Il avait affirmé vouloir s’en «prendre à des Mexicains».

Les victimes étaient Mexicaines et d’origine hispanique.

Les victimes étaient Mexicaines et d’origine hispanique.

Mario Tama / Getty Images via AFP

Un jeune Américain adepte du suprémacisme blanc, qui avait tué 23 personnes dans un supermarché prisé de la communauté hispanique à El Paso en 2019, a été condamné vendredi par un tribunal fédéral à 90 peines de prison à vie consécutives. Patrick Crusius, 24 ans, avait plaidé coupable en février des 90 chefs d’accusation pesant contre lui, dont «crimes racistes ayant entraîné la mort». Il encourt aussi un procès devant la justice de l’État du Texas, qui n’a pas exclu de requérir la peine capitale contre lui.

Une des tueries les plus meurtrières

Début août 2019, Patrick Crusius avait mis en ligne un document reprenant les thèses du suprémacisme blanc dans lequel il dénonçait une «invasion hispanique du Texas» et louait l’auteur du massacre dans des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande (51 morts). Il avait ensuite roulé une dizaine d’heures depuis la banlieue de Dallas où il vivait, jusqu’à El Paso, ville à majorité hispanique, où il avait ouvert le feu avec un fusil semi-automatique dans un hypermarché Walmart.

À l’arrivée des policiers, il était sorti d’un véhicule, les mains en l’air, en déclarant être le tireur. Pendant sa garde à vue, il avait reconnu avoir voulu s’en prendre à des «Mexicains». Le carnage avait fait 23 morts, dont huit ressortissants Mexicains et une majorité d’Américains d’origine hispanique. Il avait profondément choqué les États-Unis et ouvert un débat sur la responsabilité des diatribes anti-immigrants du président républicain Donald Trump. Le massacre d’El Paso reste l’une des tueries les plus meurtrières de l’histoire des États-Unis, pourtant régulièrement endeuillés par les fusillades.

(AFP)

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