IrakQuatre civils tués dans l’explosion d’une moto piégée
Mardi, un attentat est survenu dans la grande ville du sud de l’Irak. Bassora avait été relativement épargnée jusque-là.
Au moins quatre civils ont été tués et quatre autres blessés mardi dans l’explosion d’une moto piégée près d’un hôpital dans le centre de Bassora, grande ville du sud de l’Irak, ont annoncé les forces de sécurité dans un communiqué.
Evoquant «l’explosion d’une moto», le communiqué indique que «quatre citoyens ont été tués et quatre autres blessés, tandis que deux véhicules se trouvant près de la moto ont pris feu». L’explosion n’a pas été revendiquée dans l’immédiat. Elle a eu lieu à un carrefour du centre de Bassora, près d’un hôpital et d’un marché populaire, selon un photographe de l’AFP.
Relativement épargnée
Ces dernières années, la ville de Bassora a été relativement épargnée par de telles attaques. Mais au cours des semaines passées, plusieurs attentats meurtriers revendiqués par le groupe État islamique (EI) ont visé des combattants kurdes dans le nord de l’Irak.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son «califat» autoproclamé vaciller sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays. L’Irak a proclamé sa victoire contre les jihadistes le 9 décembre 2017.
«Présence largement clandestine»
Aujourd’hui, l’organisation jihadiste «maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie et mène une insurrection soutenue de part et d’autre de la frontière entre les deux pays», selon un rapport onusien publié début 2021.
Dans ces deux pays, l’organisation jihadiste conserverait «en tout 10’000 combattants actifs», d’après ce rapport. Le dernier attentat d’envergure revendiqué par l’EI en Irak a visé en juillet un marché du quartier chiite de Sadr City à Bagdad et a fait une trentaine de morts.