ThaïlandeLes habitants de Chiang Mai appelés à télétravailler face à la pollution de l’air
Les autorités de la ville touristique du nord de la Thaïlande ont recommandé vendredi à la population de ne pas sortir de chez elle pour se protéger contre les particules fines.
Un nouvel épisode sévère de pollution atmosphérique menace la santé de centaines de milliers de personnes dans le nord de la Thaïlande, recouvert d’un épais brouillard, où les autorités locales ont lancé vendredi un appel au télétravail.
Le gouverneur de la province de Chiang Mai, Nirat Pongsittitavorn, a appelé dans un communiqué la population à travailler à distance «pour se protéger et réduire l’impact sur la santé» de l’air pollué, dû à plusieurs incendies et aux brûlages agricoles saisonniers.
La ville touristique de Chiang Mai affichait vendredi matin un taux de particules fines (PM 2,5) de 300 par mètre cube, si petites qu’elles peuvent s’infiltrer dans le sang, selon IQAir qui surveille la qualité de l’air.
Plus de 60 fois le seuil maximal autorisé par l’OMS
Ce taux représente plus de 60 fois le seuil maximum fixé par l’Organisation mondiale de la santé, a précisé la société suisse, qui a placé cette cité thaïlandaise en tête de son classement des villes les plus polluées au monde.
Plus de 1,3 million de personnes sont tombées malades dans le royaume depuis le début de l’année en raison de l’air pollué, ont indiqué début mars les autorités sanitaires du royaume, lors d’un précédent épisode de pollution de l’air.