Football – Face à Naples, le Barça avait tout d’un ogre

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FootballFace à Naples, le Barça avait tout d’un ogre

Les Catalans ont fait forte impression pour se qualifier en 8es de finale de l’Europa League. Une maîtrise quasi totale pour une nette victoire 4-2 face aux Italiens jeudi.

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Pierre-Emerick Aubameyang (à gauche) a inscrit le quatrième et dernier but barcelonais.

Pierre-Emerick Aubameyang (à gauche) a inscrit le quatrième et dernier but barcelonais.

AFP

Bien trop habitué à vibrer en Ligue des champions, Barcelone n'a jamais remporté l'Europa League. Ce qui dit plus une qualité qu'un défaut, mais qui laisse tout de même un vide dans l'armoire à trophées bien remplie des Catalans. Le Barça aperçu jeudi soir, en plus d'avoir écarté l'un de ses principaux contradicteurs pour le titre, est largement en mesure de combler ce manque.

Emmenés par ce vent d'espoir, Xavi et ses hommes ont démoli Naples en 16es de finale, après avoir concédé le nul à l'aller. Leur approche était la bonne: aller déranger les Napolitains avec un gros pressing. Luciano Spalletti a refusé d'abandonner sa volonté de construire depuis l'arrière et son équipe a terriblement souffert pour ressortir le ballon. Le résultat, c'est un Barcelone qui a surtout frappé par offensives rapides. Soit parce qu'il était déjà installé dans le camp adverse à la récupération, soit parce que ses projections vers l'avant ont souvent fait merveille jeudi.

Aubameyang encore buteur

Un contre exemplaire conclu par Jordi Alba (quel corner affreux de Lorenzo Insigne à l'autre bout du terrain), une frappe léchée de Frenkie de Jong, un joli enchaînement de Gerard Piqué juste avant la pause: les Espagnols ont tout fait à l'impuissant 3e de Serie A. Sans une sortie ratée de Marc-André ter Stegen, qui a permis à Naples de revenir à 2-1 sur penalty et d'entretenir l'espoir un peu plus longtemps, l'affaire aurait rapidement été entendue.

Avec davantage de réussite et de précision qu'à l'aller (un but sur 21 tentatives), les Blaugrana ont laissé une excellente impression au stade Diego Armando Maradona. Traduite dans les intentions et au tableau d'affichage. À l'heure de jeu déjà, Pierre-Emerick Aubameyang avait inscrit le numéro 4. L'honneur du 4-2 final est revenu à Matteo Politano.

Banderole engagée

À noter qu’avant le coup d’envoi, les joueurs des deux formations ont déployé une banderole «Stop War» («Arrêtez la guerre») pour protester contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Après le protocole habituel de présentation des équipes, la banderole blanche a été brièvement déroulée, comme annoncé quelques instants plus tôt par le club napolitain sur Twitter. 

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