Le LS pousse un gros ouf de soulagement

L'objectif du club de la Tuilière était un maintien confortable dans l'élite et il n'a pas tout à fait été rempli. Car ce qui semblait relever de la formalité au début de ce tour de relégation a mis du temps à être officialisé, la faute à des joueurs de Ludovic Magnin retombés dans leurs travers ces derniers jours. Ils ont fini par se reprendre lors de l'avant-dernière journée sur leur ancienne pelouse de la Pontaise, où le LS a sans doute joué ce samedi pour la dernière fois de son histoire en championnat.

La délivrance est tombée à la 26e minute. Après un centre de Poaty et une reprise de Sanches miraculeusement sauvée par Vachoux, Sène était au bon endroit pour pousser le ballon au fond des filets et enlever, à lui et à son club, une tonne de poids sur les épaules. Une réussite tombée après 450 minutes sans but lausannois dans le jeu.

Elles ont finalement été trois en l'espace de 960 secondes, après le 0-2 inscrit par ce même Sénégalais, encore une fois au bon endroit (35e), et le 0-3 signé Sanches, qui a poussé au fond un service d’un très bon Poaty. La théorie du ketchup - rien ne vient, puis tout sort d'un coup - a encore été validée par les faits et amplifiée par le 0-4 signé Diabaté (79e).

Le SLO aurait toutefois pu mettre un gros coup sur la tête de son voisin tôt dans la partie, surtout que Sène avait (encore) perdu un duel avec le gardien Vachoux dès la 16e seconde et que Sanches avait vu son ouverture du score de la 5e minute être annulée pour un hors-jeu. Dans la foulée (11e), Ajdini avait allumé le poteau de Letica et les jambes des Lausannois du haut auraient pu trembler. Ça n'a pas été le cas et le soulagement a été palpable.

Dans le même temps, les Grasshoppers ont connu un coup de frein dans leur «remontada» printanière. Les Sauterelles ont été battues à la 94e par le FC Bâle (0-1) sur un but de Fabian Frei et ce sont elles qui devront défendre leur place dans l'élite lors du barrage de promotion/relégation contre le FC Thoune. Le danger sera réel pour cette institution du football suisse, qui aurait dû être battue plus rapidement par la troupe de Fabio Celestini, si Kololli, notamment, avait été un peu plus chanceux.