HandballL’échantillon B de Nikola Portner aussi positif
La deuxième analyse a confirmé le résultat de la première: il y avait des traces de méthamphétamine dans les urines du gardien international suisse, qui risque jusqu’à quatre ans de suspension.
- par
- Renaud Tschoumy
Nikola Portner pourra-t-il rejouer bientôt au handball? Le gardien international suisse de 30 ans, suspendu depuis le 9 avril après un test positif à la méthamphétamine en championnat de Bundesliga – il joue au SC Magdebourg –, a reçu une mauvaise nouvelle jeudi: l’échantillon B de son test antidopage est positif, tout comme l’échantillon A.
C’est un laboratoire de Kreischa, tout près de Dresde, qui a procédé à cette deuxième analyse et qui en a divulgué les résultats, selon l’agence de presse allemande DPA. La présence de méthamphétamine (également appelée Crystal Meth) dans les urines de Portner est donc confirmée. Au vrai, ce résultat ne constitue pas une surprise: il est très rare que l’analyse d’un échantillon B débouche sur un autre résultat que celle de l’échantillon A.
Il risque jusqu’à quatre ans de suspension
Le combat de Portner, qui bénéficie du soutien de ses entraîneurs et de ses coéquipiers, consistera donc à prouver qu’il a ingéré cette substance de manière involontaire – ce qu’il a clamé dès que les résultats du test anti-dopage ont été révélés.
De plus, la concentration de méthamphétamine dans son urine semble infime: on parle de 78 nanomoles par millilitre d’urine (chiffre non confirmé officiellement), soit une dose qui serait indécelable par les tests rapides de la police allemande en cas de contrôle routier.
Quoi qu’il en soit, maintenant que l’analyse de l’échantillon B est positive, le sort de Nikola Portner est entre les mains de la Commission de dopage de la Fédération allemande de handball (DHB). Celle-ci va ouvrir une procédure disciplinaire sous peu. Le gardien et capitaine de l’équipe de Suisse de handball risque jusqu’à quatre ans de suspension.