TennisStan Wawrinka: «Je vais prendre le temps qu’il me faut»
De Marbella à Monte-Carlo, le Vaudois peut se satisfaire des progrès réalisés. Place désormais à un nouveau bloc d’entraînement sur les deux prochaines semaines.
- par
- Jérémy Santallo Monte-Carlo
Stan Wawrinka a quitté Monte-Carlo. Mais tout n’est pas à jeter, loin de là.
REUTERSLes mauvaises langues diront que c’est encore une défaite. Une nouvelle après celle, il y a quinze jours, lors de son match de rentrée sur les courts du Challenger de Marbella, consécutif à une absence de treize mois. Mais le revers concédé par le Vaudois de 37 ans, sur le circuit ATP cette fois, au 1er tour du Masters 1000 de Monte-Carlo, n’a rien à voir avec celui qu’il a encaissé sur le site andalou du Puente Romano Tennis Club.
Déjà parce que l’addition (6-2 6-4 en Espagne et 3-6 7-5 6-2 lundi) et l’opposition (Elias Ymer, 130e, et Alexander Bublik, 36e) étaient sensiblement différentes sur la terre battue monégasque. Ensuite parce qu’il y eut du mieux dans son jeu mais aussi dans son envie de vaincre sur le court. «J’ai pensé pouvoir gagner et je n’en étais pas loin. J’ai eu des occasions dans le 2e set mais je n’ai pas réussi à les convertir, a expliqué le triple champion en Grand Chelem, en salle de presse. Au final, je suis content de ma performance, de ce que j’ai délivré. C’était mieux qu’espéré.»
Doublement opéré du pied l’année passée, «Stanimal» n’avait qu’un seul rêve: renouer avec la compétition et les sensations qu’elles peuvent procurer. Même si c’était sans doute un peu tôt, encore. «J’en suis conscient mais cela m’a fait du bien mentalement de disputer ces tournois, m’entraîner avec les meilleurs, et retrouver le goût de ses émotions qui m’ont tant manqué. En ce moment, j’essaie de courir après le train, de rattraper le temps perdu. Mais il y a pas mal de positif à retirer de mon passage ici. Je vais dans la bonne direction.»
Toujours en quête de cette première victoire à même de booster sa confiance, Stan Wawrinka ne va pas courir les tournois, même les plus petits, dans l’immédiat. C’est le message qu’il a voulu délivrer. «Je n’avais pas prévu de jouer les deux semaines après Monte-Carlo. Je dois me concocter un programme d’entraînement qui fera que quand je reviendrai en tournoi, je serai prêt. Je vais prendre le temps qu’il me faut.»