Finances publiques: Le budget de l’armée devra augmenter moins vite que prévu

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Finances publiquesLe budget de l’armée devra augmenter moins vite que prévu

Le Conseil fédéral doit tailler dans les dépenses et augmenter les recettes pour équilibrer les finances. Il veut reporter certaines mesures, en accélérer d’autres et faire des économies dans tous les départements.

Le Conseil fédéral est contraint à des sacrifices par rapport à ses plans de base.

Le Conseil fédéral est contraint à des sacrifices par rapport à ses plans de base.

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Ueli Maurer n’avait de cesse d’alerter sur les dépenses de la Confédération qui prenaient l’ascenseur, il a refilé le bébé à Karin Keller-Suter. Mercredi, le Conseil fédéral, après sa séance, a soumis ses premières idées pour parvenir à un rééquilibrage, nécessaire en raison de la loi sur le frein à l’endettement. Des dépenses qui étaient prévues à la hausse pourraient devoir attendre.

Le Parlement avait voté une importante augmentation du budget de l’armée qui devait, après des hausses progressives ces prochaines années, atteindre 7 milliards de francs par an. «Les dépenses de l'armée seront augmentées plus lentement que ce qui est prévu dans le plan financier pour les années 2024 à 2026», tempère aujourd’hui le Conseil fédéral. Pour 2024, le budget devrait toutefois augmenter à 5,6 milliards. Ainsi, c’est 300 millions qui n’auront pas à être dépensés en 2024 par rapport à ce qui était prévu au départ.

Mobilité électrique taxée

Le gouvernement veut aussi agir sur différentes taxes et impôts. Pour les détenteurs de voitures électriques, l’heure est venue de passer à la caisse. «Il paraît inutile de maintenir l'incitation fiscale», écrit le Conseil fédéral, qui veut désormais «soumettre les véhicules électriques à l'impôt sur les véhicules automobiles à partir de 2024 à hauteur 4% de la valeur du véhicule lors de l'importation». La mesure rapportera 200 millions.

En revanche, des coupes dans les impôts sont maintenues. Par exemple, la suppression des droits de douane sur les produits industriels, qui entraînera une baisse des recettes de 600 millions de francs par an, entrera en vigueur comme prévu. Tous les départements devront en outre faire des économies de 1 à 2%, ce qui permettra de gagner entre 200 et 500 millions de francs. 

Le Conseil fédéral amènera encore plus de précisions d’ici février ou mars, dit-il dans son communiqué. Il ne s’agit ici que de «décisions préliminaires».

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(ywe)

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