Volleyball: Le NUC a mal commencé sa finale européenne

Une heure avant le début de la rencontre entre le NUC et les Italiennes de Chieri ’76, la salle de la Riveraine était déjà chauffée à blanc, mercredi soir en finale aller de la CEV Cup.

Seules 150 places avaient été allouées aux tifosi. Peu habituées à côtoyer le public d’aussi près, les Italiennes ont mis du temps à se projeter dans la rencontre. Une fois lancées, elles n’ont plus fait de quartiers.

Les Piémontaises ont commencé par rafler le premier set sur le fil (25-23), sur une erreur adverse. Les protégées de Lauren Bertolacci ont bien tenté de lutter contre le courant, mais elles ont continué à alterner le bon et le moins bon. Elles ont surtout commis trop de fautes non provoquées çà et là. À ce niveau de compétition, cela ne pardonne pas. Mais comment leur en vouloir?

Après un deuxième set à jeter aux oubliettes (13-25), les joueuses du Littoral ont mis toute leur énergie dans la balance, sans pour autant parvenir à redresser la barre. Et ce malgré de belles passes d’armes. Il faut dire qu’en face, l’Américaine Madison Kingdon Rishel et la Belge Kaja Grobelna n’étaient pas venues faire de la dentelle, pour ne parler que des deux ailières de Chieri. Toujours est-il qu’après 105 minutes d’une belle bataille, le verdict n’appelait aucune nuance. L’ultime attaque signée Kaja Grobelna (17 pts), meilleure joueuse de la rencontre, a mis un point final aux débats. 

Pour Alix De Micheli, le NUC a manqué de constance à des moments-clés. «On n’a pas réussi à contrôler les ballons faciles, a souligné la centrale du NUC. On reste fières de notre partie.» Méline Pierret a évoqué des Italiennes difficiles à contrer, au centre comme sur les ailes. «Mais, on n’a pas fait un mauvais match, loin de là, a ajouté la passeuse du lieu. Il aurait fallu profiter de l’avantage du terrain bien sûr.» Jo Gutnecht ne faiblit pas. «Quand on voit ce public, on ne peut qu’être heureuse, a soufflé la présidente du NUC. On oublie ce deuxième set (13-25)! Je dis toujours que le match aller est une indication, et le match retour la décision.»

Ses ouailles n’ont plus qu’à réaliser un miracle mercredi prochain au Piémont. Mais, pourquoi pas? Aussi bien en quarts de finale qu’en demies de cette CEV Cup, le NUC avait passé la rampe grâce au Golden Set (15-13 à chaque fois). Au bémol près que le match retour s’était disputé à La Riveraine dans les deux cas.