Qatar 2022Échange de tweets entre les présidents français et argentin avant la finale
Emmanuel Macron et Alberto Fernandez ont déjà commencé la finale de la Coupe du monde au Qatar avant le vrai match entre la France et l’Argentine, dimanche.
Les présidents argentin Alberto Fernandez et français Emmanuel Macron ont échangé des tweets amicaux jeudi, à trois jours de la finale du Mondial, le dirigeant sud-américain avouant souhaiter le meilleur à son homologue français «sauf dimanche».
«Cher ami @EmmanuelMacron, j’ai énormément d’affection pour toi et je te souhaite le meilleur pour l’avenir. Sauf dimanche, a écrit le chef de l’État argentin. L’Argentine est mon pays merveilleux, et c’est l’Amérique latine! Allez la ciel et blanc!»
Alberto Fernandez répondait à un tweet du président français, qui avait lui-même répondu aux vœux du président élu du Brésil, Lula, lequel avait lancé cette phase de jeu à trois en tweetant «bonne chance dimanche, mes amis», sans distinction ni préférence affichée pour la France ou l’Argentine – bien que le Brésil soit historiquement le grand rival de l’Argentine.
«Merci, mon ami @LulaOficial», avait répondu Emmanuel Macron. Et dans le même message à l’attention du président argentin: «Cher @alferdez, l’un de nous aura plus de chance… On verra lequel dimanche. En toute amitié… Allez les Bleus!»
Alors que le chef de l’État français était au Qatar pour la demi-finale France-Maroc, la présidence argentine a indiqué jeudi qu’il n’y avait encore «aucune décision prise» quant à un éventuel voyage d’Alberto Fernandez pour la finale.
«Football et politique ne se mélangent pas. Nous n’avons pas envie de mélanger, c’est aux citoyens de profiter. Le président entretient de bonnes relations avec Macron et ils ont échangé des chats, mais aucune décision n’a été prise», a déclaré en point presse la porte-parole de la présidence, Gabriela Cerruti.
Macri suspecté
Le prédécesseur du péroniste (centre gauche) Alberto Fernandez, le libéral Mauricio Macri, président de 2015 à 2019, est pour sa part au Qatar, au titre notamment de président exécutif de la Fondation FIFA. Il a assisté à plusieurs matches, dont la défaite choc de l’Argentine face à l’Arabie saoudite (1-2) au premier tour, ce qui lui a valu quelques railleries de mufa («porte-poisse») dans la presse en Argentine, où l’on ne plaisante pas avec la superstition aux matches de football.
Soupçon semble-t-il infondé, puisque l’Albiceleste n’a plus cessé de gagner par la suite.