Etats-Unis: Perquisitions chez P. Diddy sur fond d’accusations de viol

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États-UnisPerquisitions chez P. Diddy sur fond d’accusations de viol

Des résidences de P. Diddy sur la côte Est et la côte Ouest des États-Unis ont été perquisitionnées lundi alors que le rappeur est en pleine tourmente judiciaire.

Sean Combs alias «P. Diddy» le 7 mai 2018 à New York.

Sean Combs alias «P. Diddy» le 7 mai 2018 à New York.

AFP

Des résidences appartenant au rappeur américain Sean Combs, alias «P. Diddy», ont été perquisitionnées lundi par des agents fédéraux aux États-Unis, selon une source proche du dossier, la star du hip-hop étant au centre de poursuites pour viol et agressions sexuelles.

Des policiers armés sont entrés dans des propriétés luxueuses de la star du rap à la fois sur la côte ouest et la côte est des États-Unis.

Le bureau d’enquête du département de la Sécurité intérieure de New York a annoncé dans un communiqué avoir mené des actions aux côtés des antennes de Los Angeles et Miami, ainsi que des forces de l’ordre locales. Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP que Sean Combs était la cible de ces perquisitions.

Plusieurs médias de Los Angeles avaient auparavant identifié une résidence perquisitionnée dans un quartier cossu de la ville comme étant associée au rappeur et producteur Sean Combs. Et le média people TMZ a déclaré avoir obtenu des images d’une perquisition dans une propriété au bord de l’eau à Miami, en Floride, également associée à P. Diddy.

Les enquêteurs n’ont pas indiqué immédiatement les raisons de ces perquisitions. Mais elles interviennent au moment où le rappeur est en pleine tourmente judiciaire, faisant face à plusieurs plaintes, en lien avec des faits remontant pour certains à plusieurs décennies.

«Conduite dépravée»

À la mi-novembre, l’ancienne compagne de Diddy, la chanteuse de R&B Cassie, avait été la première à déposer plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur. Deux jours plus tard, ils avaient annoncé un accord «à l’amiable» dont les détails n’ont pas été divulgués. 

Depuis, deux autres femmes ont porté plainte, dont une, à visage découvert, l’accusant de l’avoir «droguée, et agressée sexuellement» en 1992. En décembre, le rappeur a également été visé par une plainte au civil à New York l’accusant d’un viol en réunion sur une mineure de 17 ans en 2003.

Douglas Wigdor, un avocat qui représente deux des femmes accusant Sean Combs, a déclaré lundi à l’AFP espérer que ce soit «le début d’un processus qui tiendra M. Combs responsable de sa conduite dépravée».

Le rappeur de 54 ans, devenu homme d’affaires milliardaire grâce à sa maison de production et à ses investissements dans la mode et les boissons alcoolisées, a vigoureusement démenti les accusations. 

(AFP)

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