Football - Alain Geiger: «Nous devons continuer à être gourmands»

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FootballAlain Geiger: «Nous devons continuer à être gourmands»

L’entraîneur du Servette FC continue à regarder vers le haut du classement de Super League. Surtout avant d’affronter un adversaire direct, le FC Bâle, dimanche (16h30).

Valentin Schnorhk
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Valentin Schnorhk
Alain Geiger entend bien enchaîner, après deux victoires contre Young Boys et à Grasshopper.

Alain Geiger entend bien enchaîner, après deux victoires contre Young Boys et à Grasshopper.

Lafargue

Le classement parle de lui-même. Si ce dimanche (16h30), Servette devait perdre à Bâle, les espoirs de podium qu’il entretient encore seraient probablement évaporés. Il y aurait alors 12 points d’écart avec les Rhénans, avec plus que dix matches à jouer. «C’est un peu le match de la dernière chance», acquiesçait l’entraîneur Alain Geiger vendredi. Une dernière chance dans une enceinte qui ne réussit pas aux Grenat: leur dernier succès à Saint-Jacques remonte au mois d’octobre 1998 (2-0, doublé de Durix). Pour les Genevois, et leur entraîneur, il y a donc un sort à conjurer et une flamme à entretenir.

Alain Geiger, dans quel état d’esprit abordez-vous ce déplacement à Bâle, un terrain toujours difficile pour Servette?

C’est vrai qu’il y a un passif à corriger, vu qu’il n’y a pas eu de victoire depuis 1998. Après, c’est un fait, voilà. Mais nous sommes plutôt à nous projeter sur une dynamique de séries. Histoire de savoir ce que l’on veut jouer. Il ne faut pas faire de conclusions hâtives, concernant cette fin de saison. Nous, de notre côté, nous nous sommes simplement fixé l’objectif de refaire une série. C’est ce que j’ai dit à l’équipe: entre YB et Lausanne (le 3 avril), cela fait cinq matches, où nous voulons prendre le maximum de points. Si on le fait bien, on pourrait penser à l’Europe. Et donc, Bâle est un adversaire direct dans cette optique. Nous devons continuer à être gourmands, mais avec de la sagesse.

Quelle attitude devra avoir Servette à Saint-Jacques?

L’idée, c’est de faire beaucoup de courses. Nous devons jouer sur l’intensité, faire du forechecking. Nous devons vouloir courir plus qu’eux. C’est dans l’intensité du match que cela se jouera.

«Nous n’allons pas le faire pour le faire. Cela suggère de voir le contexte à chaque fois»

Alain Geiger, au sujet de l’intégration des jeunes sur la fin de saison

Dans le fond, comment Servette doit-il considérer la fin de saison? Faut-il en profiter pour changer certaines choses?

Il ne faut pas perdre de vue que nous avons vécu une trêve difficile, avec beaucoup de cas de Covid. Nous avons dû trouver notre rythme. Maintenant, le but est de bien terminer la saison. Nous alignerons toujours la meilleure équipe, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de changements. Nous savons que nous avons des joueurs qui entrent en cours de jeu et qui peuvent nous aider. Après, pour le reste, ce sont des spéculations de la presse, notamment sur le fait d’aligner de nouveaux visages. Nous n’allons pas le faire pour le faire. Cela suggère de voir le contexte à chaque fois.

Mais on pourrait penser que cette fin de saison puisse servir à préparer la prochaine, non?

Oui, mais ce n’est pas tellement ainsi qu’il faut le considérer. On pourra voir des jeunes s’il y a la possibilité de le faire. C’est clair qu’avec 35 points désormais, nous sommes plus tranquilles. Alors si on peut le faire, on le fera. On aura l’occasion d’intégrer des garçons si la situation le permet. Il faut rappeler que ces jeunes, nous les connaissons, nous travaillons au quotidien avec eux. Forcément, nous pensons à eux. Nous sommes là pour les développer. L’occasion va se présenter, mais pas de manière irrationnelle.

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