On y joue«Immortals of Aveum», efficace au rayon magie
Ce jeu d’action, 100% solo, d’un relativement jeune studio affilié à Electronic Arts met en son cœur un jeune homme qui se découvre la maîtrise simultanée de trois pouvoirs.
- par
- Jean-Charles Canet
«Immortals of Aveum», en voilà un jeu vidéo que l'on n'avait pas vu venir. Ce dernier est pourtant concocté par
Ascendant Studios, composé d’ancien de «Dead Space» et de «Call of Duty», et édité sous le label Electronic Arts Originals. Il est sorti en ce mois d’août juste avant une rentrée vidéoludique qui s’annonce d’une densité exceptionnelle.
Quelque part sur une planète balafrée par une immense faille qui semble menacer son intégrité même et sur laquelle des factions humanoïdes sont en guerre depuis la nuit des temps, Un certain Jak, jeune homme bien de sa personne mais pauvre comme Job, tente de survivre dans les basses couches de son infortune. Suite à quelques péripéties, il se découvre la maîtrise simultanée (ce qui est très rare) de trois pouvoirs magiques qui lui donne des capacités de combat exceptionnelles. Ces capacités n’échappent pas à une générale qui a tôt fait de le prendre sous son aile pour sa formation.
Et c’est parti pour une vingtaine d’heures d’action rythmée par de multiples affrontements contre des créatures belliqueuses qui vont du fantassin au gros boss en arène.
Du monde au balcon
Testé sur Xbox Series X (le jeu sort aussi sur Steam et sur PlayStation 5) qu’avons-nous pensé de «Immortals of Aveum»? Deux mots viennent à l’esprit: pas mal. Graphiquement, le jeu impressionne par la densité des éléments affichés. Il y a clairement du monde au balcon même si la direction artistique, tendance médiéval fantastique, ne nous séduit que par intermittence. Côté gameplay, c’est totalement efficace avec une courbe de difficulté (réglable) qui devrait convenir au plus grand nombre. Ce qui nous fait douter est la construction dramatique avec un univers original ambitieux sans que l’on sache encore s’il restera d’aplomb sur la durée. On l’espère tout en craignant que le jeu repose essentiellement sur ses mécaniques d’affrontements.
On relève néanmoins l’absence de tares communes à beaucoup trop de jeux: pas de microtransactions, pas de multijoueur insipide, pas d’excès de lootboxes et autres mécaniques stériles, juste une bonne grosse aventure solo solidement assemblée.