Tennis: La belle aventure de Johan Nikles a pris fin

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TennisLa belle aventure de Johan Nikles a pris fin

Le Genevois de 25 ans s’est incliné au 2e tour du Geneva Open, mercredi face au Néerlandais Tallon Griekspoor (6-3 7-5).

Simon Meier Genève
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Simon Meier Genève
Johan Nikles a été dépassé par la puissance de son adversaire.

Johan Nikles a été dépassé par la puissance de son adversaire.

Pascal Muller/freshfocus

Le rêve de Johan Nikles a pris fin, mercredi au Gonet Geneva Open. Le Genevois de 25 ans s’est incliné au 2e tour face au Néerlandais Tallon Griekspoor, non sans s’être accroché jusqu’au bout (6-3 7-5).

Le chouchou des lieux, qui avait remporté la veille la première victoire de sa carrière dans le tableau final d’un tournoi ATP, a été largement dominé lors de la première manche. Dépassé par la puissance de son adversaire, 64e mondial, Nikles (ATP 317) semblait n’avoir aucun espoir à nourrir face au service et au coup droit du géant batave. Mais le Lancéen, soutenu par son public (le site affichait guichets fermés), n’a pas lâché l’affaire.

Mieux, Nikles a profité d’une baisse de régime de Griekspoor pour s’emparer à deux reprises de son engagement en début de seconde manche – mais il a égaré le sien une fois. Galvanisé par l’ambiance, jouant par moments le tennis de sa vie, le Genevois s’est procuré quatre balles de set à 5-3 sur service adverse – sans pouvoir conclure. Soudain crispé à l’heure de servir pour s’offrir une troisième manche de tous les possibles, sans doute fatigué par les efforts, Nikles a perdu les trois jeux suivants et le match avec.

«C’est un cadeau que je me suis fait à moi-même, ainsi qu’à tous ceux qui me suivent depuis le début»

Johan Nikles

«J’aurais évidemment bien voulu voir ce qu’aurait donné un troisième set, a-t-il soufflé ensuite, sans trop s’appesantir sur les occasions manquées. À chaud, j’ai du mal à dire ce que j’aurais pu faire de mieux. Avec sa première balle, j’étais trop souvent dans les bâches et j’ai beaucoup couru. J’ai essayé d’avancer, de me mettre dedans, mais c’était compliqué.»

Le rêve a donc pris fin. Il n’en reste pas moins que le Genevois a connu la plus belle semaine de sa carrière et qu’elle lui donne des idées pour la suite. «J’aimerais d’abord remercier le public, parce qu’il y avait de nouveau une atmosphère de dingue, quand je me suis mis à mieux jouer, a apprécié Nikles. Deuxièmement, j’ai montré ici que j’avais le niveau pour battre des joueurs du top 100 et j’espère bien que d’autres opportunités se présenteront.»

Après des années de galère souvent, de doute parfois, Johan Nikles savoure la juste récompense: «Après tous ces efforts, tous ces sacrifices consentis, une semaine comme celle-ci n’a pas de prix. C’est un cadeau que je me suis fait à moi-même, ainsi qu’à tous ceux qui me suivent depuis le début.»

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