Football: Dani Alves en détention provisoire pour un viol présumé

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FootballDani Alves en détention provisoire pour un viol présumé

Après avoir été entendu en garde à vue, l’ex-joueur du FC Barcelone et du PSG a été mis aux arrêts, vendredi en Espagne. Il nie les faits. Son club au Mexique l’a viré.

Le défenseur brésilien Dani Alves a porté les couleurs du Barça entre 2008 et 2016 puis en 2022.

Le défenseur brésilien Dani Alves a porté les couleurs du Barça entre 2008 et 2016 puis en 2022.

AFP

Une juge espagnole a ordonné vendredi le placement en détention provisoire du footballeur brésilien Dani Alves pour l’agression sexuelle présumée d’une jeune femme dans une discothèque de Barcelone fin décembre, des faits qu’il nie catégoriquement.

«Le tribunal d’instruction numéro 15 de Barcelone a entendu aujourd’hui le footballeur Dani Alves, accusé par une femme d’un délit présumé d’agression sexuelle pour des faits qui seraient intervenus dans une discothèque de Barcelone en décembre», a indiqué le Tribunal supérieur de justice de Catalogne dans un communiqué succinct.

«La magistrate a décidé le placement en détention provisoire» du joueur, comme l’avait demandé plus tôt le parquet, a ajouté l’instance.

Accusé de viol

Selon une source proche du dossier, la jeune femme accuse l’international brésilien de 39 ans de «viol», qualification pénale faisant partie des agressions sexuelles dans le Code pénal espagnol. La jeune femme a réitéré ses accusations vendredi devant la magistrate, toujours selon cette source.

Les faits se seraient déroulés dans les toilettes d’une discothèque à la mode de Barcelone dans la nuit du 30 au 31 décembre, selon les médias.

Convoqué vendredi matin dans un commissariat de Barcelone, le footballeur avait été «placé en garde à vue» avant d’être transféré vers le tribunal de Barcelone pour être présenté devant cette juge, avait indiqué à l’AFP la police régionale catalane.

Risque de fuite du joueur

Le tribunal avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour agression sexuelle le 10 janvier, après le dépôt d’une plainte par la jeune femme huit jours plus tôt.

D’après la source proche du dossier, le placement en détention provisoire de Dani Alves a été décidé en raison du risque de «fuite» du joueur brésilien, et de l’absence de traité d’extradition entre le Brésil et l’Espagne.

Dans un message vidéo transmis à la chaîne espagnole Antena 3 et diffusé le 5 janvier, le joueur a nié catégoriquement les faits.

Alves nie les faits

«J’aimerais tout d’abord démentir. J’étais là, dans cet endroit, je passais une bonne soirée avec d’autres personnes, mais sans envahir l’espace des autres», avait-il affirmé. «Je ne sais pas qui est cette jeune femme, je ne la connais pas», avait-il encore assuré.

«Le 30, il est allé dîner avec ses amis, pour déconnecter un peu, il en avait bien besoin. Il est sorti danser et profiter de la musique comme il sait le faire. Et c’est tout. Il n’a rien fait de mal», a affirmé pour sa part son épouse espagnole, Joana Sanz, dans une interview diffusée le 9 janvier sur la même chaîne, qualifiant cette information de «sans queue ni tête».

Ex-joueur du FC Barcelone, de la Juventus et du Paris Saint-Germain, footballeur le plus titré au monde (43 trophées), Alves avait passé quelques jours de vacances à Barcelone fin décembre après avoir participé au Mondial au Qatar avec la sélection brésilienne et avant de retrouver son club des Pumas de Mexico (lire ci-dessous). 

Les Pumas virent Alves

Le club des Pumas (1ere division mexicaine) a annoncé vendredi qu’il avait mis fin au contrat de Dani Alves. «Avec cette décision, le club réitère son engagement à ne tolérer aucun acte d’aucun membre de notre institution, qui que ce soit, à porter atteinte à l’esprit universitaire et à ses valeurs», a détaillé le président du club de l’Université nationale du Mexique (UNAM), Leopoldo Silva.

«Le club de l’Université national est une institution qui promeut le respect, le comportement intègre, digne et professionnel de ses joueurs et joueuses, sur et en dehors du terrain», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse convoquée le jour-même, sans répondre aux questions des journalistes.

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(AFP)

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